Test du Nikon Z6III après un mois d’utilisation

Posté par PUShAUNE le 14 novembre 2024

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Il est enfin là, le boitier parfait alliant photo et vidéo. Dans la lignée des Z9 et Z8, il est annoncé comme le banger qui écrasera la concurrence et assoira Nikon dans le domaine du film making.
Le Z6III est maintenant disponible, et il est temps de lui faire cracher ses petits poumons tout mignons pour voir ce que ses circuits ont dans le ventre.

Vous avez été nombreux à me demander si j’allais tester le Z6III sur ce site, … Hé bien oui.
J’ai mis un peu de temps à sortir cet article parce que le Z6III, je l’ai acheté avec mes sous. J’ai donc du attendre de le recevoir et surtout, vous me connaissez, j’ai pris le temps de le tester à fond pendant un mois entier sur plusieurs prod pour avoir l’avis le plus complet possible.

Le Nikon Z6III posé sur une table.

Le Nikon Z6III

Avec lui, j’ai pu tourner un clip de rap, fait des visuels pour une pâtisserie, participé à quelques shootings photo mais je suis aussi allé le balader du coté de la Camargue pour voir comment il réagissait face à des oiseaux.

Le Nikon Z6III en utilisation en Camargue avec le 180-600mm

Le Nikon Z6III en utilisation avec le 180-600mm

Exemple de photo prise avec le Nikon Z6III et le Nikkor 20mm 1.8

Exemple de photo prise avec le Nikon Z6III et le Nikkor 20mm 1.8

Bref, je l’ai poncé comme pas possible et je me suis rendu compte qu’il y avait des trucs très sympa ; mais aussi des soucis d’ergonomie qui peuvent être vraiment dérangeants.

Mais avant de parler de tout ça, on va voir comment se positionne ce Z6III dans la gamme de Nikon.

Positionnement du Nikon Z6III

Le Z6III est un boitier milieu de gamme pour amateur confirmé, ou « semi-pro ».
Alors, ne voyez pas de jugement de valeur dans ce que je viens dire. C’est pas parce que ce boitier n’est que « semi-pro » que vous ne pourrez pas faire des trucs cools avec.
Ce qui compte, c’est pas le matos, mais ce que vous faites avec.
Mais c’est important de comprendre qu’il se situe en dessous du Z8, et ça va expliquer pas mal de choix ergonomiques de la part des équipes de Nikon.

Le Z6 puis le Z6II avaient été, dans leur temps, l’ouverture de Nikon au monde du mirrorless et de la vidéo.
Ces deux boitiers s’étaient très bien vendus même si, il faut l’avouer, ils accusaient un sérieux retard par rapport à la concurrence.

Parce que bon, on va pas se leurrer, les Z6 et Z6II étaient vraiment pas ouf en photo, mais ils représentaient une grande avancée dans le monde de la vidéo pour Nikon.
Grace à eux on avait enfin un autofocus utilisable en vidéo, et ça pour nous les Nikonistes, c’était un grand pas en avant.
Le Z6II avait donc la réputation d’être un bon boitier pour les vidéastes, et le Z6III continue sur cette lancée.

Comme le Z8 et Z9, Nikon frappe fort avec le Z6III avec des spec incroyables.
Ils nous ont pondu un boitier qui, sur le papier, écrase la concurrence pour un prix relativement abordable.
Mais bon, la fiche technique, c’est pas la vrai vie. Et de mon point de vue, il n’y a rien de mieux que le terrain pour tester son matos.

Ergonomie du Z6III

Personnellement, je n’aime pas l’ergonomie des Z6 et Z6II.
Quand le Z6 est sorti, je l’avais acheté mais j’avais tellement détesté sa prise en main que je ne l’ai utilisé qu’en vidéo. Je ne le supportait pas en photo.
Après sont arrivé le Z8 et Z9, qui eux m’ont conquis. l’ergonomie était ouf et j’ai pu gagner en productivité grâce à eux.
Ici, on a un boitier qui est à cheval entre le Z6 et le Z8, et j’étais donc assez curieux de voir ce que ça pouvait donner.

Poids et encombrement

Le Nikon Z6III pèse 760g, soit 60g de plus que le Z6II et légèrement moins que le Z8 avec ses 910g.
On reste donc sur un poids plume qui se fera vite oublier dans votre main.

J’ai particulièrement apprécié ce point sur ce shooting, durant lequel je devait tirer le portrait d’athlètes pendant qu’ils réalisaient des figures, et notamment pour cette photo ou j’étais littéralement accroché à une seule main sur le rebord d’une rambarde.

Grace au poids léger du Z6, j’ai pu contrôler mon cadrage assez facilement et arriver à ce que je voulais.

Niveau encombrement, on est légèrement plus gros que le Z6II. Et c’est une bonne chose.

Le viseur est plus proéminent, la poignée plus profonde, et la prise en main est meilleure.
Pour ceux qui aiment les petits boitiers discrets, ne vous en faite pas, on reste sur des dimensions assez petites.
Perso, je n’aime pas ça et je préfère avoir un gros boitier entre les mains (c’est d’ailleurs pour ça que j’ai ajouté une cage à mon Z6III), mais ça ne reste que mon avis personnel.

Si on devait le comparer au Z8 ; le Z6III reste quand même bien plus petit.
On a donc ici un boitier pile entre son prédécesseur et le z8.

L’ergonomie des boutons

Avant d’aborder LE point négatif du Z6III, je vais parler de ce qui est cool.

Si vous possédez déjà un boitier mirroless de chez Nikon, vous ne serez pas dépaysé.
Le Z6III reprend exactement le même pattern que le Z6II, à une différence près, le bouton pour ouvrir la visionneuse passe maintenant en bas à droite à la place de celui permettant de contrôler la rafale ; comme sur le Z8 et le Z9.

Sur la droite du boitier vous aurez le joystick, très pratique pour contrôler votre zone d’autofocus ; mais aussi le bouton AF-ON et le switch entre photo et vidéo.
Switch qui est ultra pratique pour passer rapidement de la photo à la vidéo et qui vous permettra de vendre deux prestations à votre client en même temps.

Grand classique de Nikon, vous avez deux molettes, une au niveau du pouce et une autre au niveau de l’index pour contrôler le shutter speed et l’ouverture.
Sans oublier le bouton ON-OFF qui est à mon sens le meilleur, toute marque confondue.
Il tombe pile sous le doigt et permet d’éteindre rapidement le boitier quand vous le n’utilisez pas pour économiser de la batterie.
Et on verra plus tard qua ça sera très utile.

À coté du déclencheur vous trouverez les boutons d’ISO et de correction de l’exposition, mais aussi le bouton de REC.

Alors personnellement je n’aime pas le positionnement de ce dernier, je le trouve trop en retrait.
Mais comme Nikon nous donne la possibilité de customiser les boutons comme on le souhaite, j’ai donc assigné la fonction REC au déclencheur principal en mode vidéo et c’est trop bien.

À l’avant vous trouverez deux boutons personnalisables sur lesquels j’ai personnellement configuré le choix des modes autofocus pour le faire sans avoir à passer par des menus.

Et enfin il nous reste une molette à droite pour choisir notre mode de prise de vue et accéder aux modes préenregistrés, mais on verra ça plus tard dans la vidéo.

À mon sens, mais ça reste un avis très personnel, le placement des boutons sur les boitiers de Nikon est le plus ergonomique que vous pourrez trouver sur le marché.
Si vous configurez bien votre boitier, vous aurez accès à tous les paramètres dont vous avez besoin sans avoir à enlever votre oeuil de l’eouilleton et à entrer dans les menus.
Ouverture, ISO, exposition, vitesse, modes de focus, gestion des collimateurs, tous ça est accessible directement avec la main droite ; et ce très rapidement.
Et ce point est essentiel si vous faites de l’événementiel, du reportage, du mariage ou même de l’animalier.

Personnalisation du boitier

Même si l’ergonomie du Z6III est excellente, sauf un point que je vais bientôt aborder, vous aurez quand même la possibilité de customiser l’ensemble des boutons comme bon vous semble.
Vous pourrez donc avoir LE boitier qui correspond à votre pratique de la photo et de la vidéo.

Il est aussi possible de customiser les différents écrans, que ce soit dans l’EVF ou sur flippy screen.

Idem pour le menu I sur lequel vous allez pouvoir assigner vos fonctions préférées.
Personnellement, j’y ai mis les outils que j’utilise au quotidien qui sont cachées dans menus et sous-menu.
Ça me permet d’être plus réactif sur le terrain.

Enfin, vous allez même pouvoir demander au boitier d’enregistrer certains paramètre indépendamment en fonction de si vous utilisez l’EVF ou l’écran externe.
Par exemple, quand je suis sur l’écran l’externe, j’utilise l’AF auto ou bien une box assez large, alors que dans le’EVF, je préfère utiliser un collimateur plus petit et plus précis.

Et ça c’est assez cool.

Bref, vous l’aurez compris, avec le Z6III vous allez pouvoir vraiment aller très très loin dans la personnalisation de l’ergonomie, si bien qu’à la fin vous aurez un boitier qui VOUS ressemble.

L’écran inclinable

Bon, on va parler de ce qui est pour moi LE point noir du Z6III : son flippy touchy screen trop mignon et à la mode et carrément pas pratique.
Alors je sais que tous les Youtubers ont encensé cet écran. Je sais aussi que le Z6III est un boitier qui cible avant tout les « créateurs de contenu » mais quand même, faut qu’on parle de cet écran.

Avant, tous les boitiers milieu et haut de gamme Nikon disposaient d’un écran inclinable dans l’axe de l’objectif.

Mais avec le Z6III Nikon inaugure un écran inclinable à la Sony qui vient se placer sur le coté.

Alors, sur le papier il est mieux que celui du Z6II puisqu’on peut l’utiliser en haut comme en bas, à la verticale comme à l’horizontale, et aussi faire des selfie des Vlog.
Chose qui n’était pas possible avec le Z6II puisqu’on était bloqué et que shooter à la verticale étaient impossible.

Mais bon, ça c’est sur le papier. Parce que dans la réalité des faits, ce écran est bien moins pratique.
Premier point, quand vous le déployez sur le coté, il n’est pas dans l’axe du boitier. Comme sur les Sony et Canon, il dévie légèrement ce qui rend la prise de vue plus compliquée.

Si vous vous calez sur l’écran, vos plans seront légèrement en biais. Et si vous vous calez sur l’objectif, c’est votre retour écran qui ne sera pas d’équerre.
Il n’y a rien de mieux qu’un écran dans l’axe de l’objectif pour faire des plans ou des photos bien droites, et ce nouvel écran est un retour en arrière de la part de Nikon.
J’ai pour habitude de travailler avec un filmaker chez Sony, et même lui m’a avoué que le fait d’avoir un flippy screen lui faisait faire des plans pas droits.

Autre point noir de ce flippy screen : il vient empiéter sur la prise HDMI et le port USBC.
Si vous utilisez un moniteur externe ou une poignée, vous ne pourrez pas utiliser votre écran.
C’est un peu con quand même.

Alors vous allez me dire, mais à quoi peut bien servir un flippy screen quand on a un moniteur externe ?
Ben tout simplement quand au sein d’un même plan vous devez filmer en contre plongée puis en plongée, c’est bien pratique d’avoir un écran orienté vers le haut, et un autre vers le bas.
Je m’en sers particulièrement quand je filme des scènes d’action ou même des BRoll.

Aussi, je me sert souvent de l’Atomos pour avoir un retour écran sans informations et ainsi pouvoir gérer le cadrage sans avoir de perturbations.
Dans ce cas, l’écran du boitier me sert à visualiser les informations techniques que je n’ai pas sur l’Atomos.
Et ça c’est vraiment trop pratique.

Aussi, j’ai essayé d’utiliser le Z6III en mode connecté pour un shoot studio, et c’est tout simplement pas possible si vous voulez utiliser l’écran.
Quand on shoot en studio, c’est assez rare d’utiliser l’oeuilleton. En général, on préfère descendre le boitier au niveau du ventre ou de la ceinture pour mettre en valeur notre modèle.
Et dans ce cas là, l’écran orientable est un vrai plus, puisque vous allez pouvoir rester droit et l’utiliser pour contrôler votre cadre.
Mais avec le flippy trendy screen, c’est pas possible.
Il vient empiéter sur la prise USBC et vous ne pourrez pas l’utiliser.

Bref, je m’acharne sur cet écran mais n’oubliez pas ce que j’ai dit en début de vidéo : ce boitier reste un boiter milieu de gamme qui cible avant tout les youtubers et autre tiktokers.
Je ne pense pas que ces gens là n’utilisent des moniteurs externes, des poignées, ou encore un retour sur écran pendant leur shooting studio.
Et c’est vrai que pour le VLOG, ce touchy flippy screen est bien pratique.
Mais pour un filmaker qui utilise des RIG un peu plus complexe, ça va être un problème ; et ça me semble important de le souligner.

Robustesse et tropicalisation

Comme tous les boitiers Nikon de la gamme Z, le Z6III est tropicalisé.
Il sera donc résistant à la poussière et à la pluie ; et vu mon passif avec la marque, je n’émet aucun doute là-dessus.

Par contre, il y a un point négatif à ce niveau là : le capteur n’est pas protégé.
Attention donc pendant vos changements d’optiques, surtout sur le terrain.
Au mieux, vous aurez des poussières qui vont venir se coller sur le capteur (je vous rappel que les mirrorless sont des aspirateurs à saloperies) et au pire vous pouvez endommager le capteur.

Dommage donc qu’on n’ait pas de volet de protection comme le Z8 ou même le déclencheur qui vienne se refermer comme chez Canon. Mais bon, on ne peut pas tout avoir.

Le slot hybride SD / CF express

Le Z6III est équipé d’un double slot SD et CF Express type B.
Alors, c’est bien et c’est à la fois pas bien.

Premier point, si vous ne voulez pas faire de vidéo avec votre Z6III, vous pourrez rester sur de la SD et de la CF express pas trop rapide.
Votre compte en banque vous dira merci parce que pour vous équiper en CF express digne de ce nom, attendez-vous à devoir dépenser un bon millier d’euros.
Et ça fait mal.

Par contre, si vous êtes un photographe digne de ce nom, vous utilisez sûrement le slot B comme un backup du slot A.
C’est à dire que les photos prises sur la CF express seront dupliquées sur la carte SD.

Et dans ce cas là, quelque soit la vitesse de votre CF Express, vous serez limité par la vitesse d’écriture de votre carte SD.

Les ports disponibles

Niveau ports disponibles, là encore on monte en gamme par rapport au Z6II.
La prise jack du micro permet un enregistrement du son en 24 bit. Le Z6III se met donc au niveau de son grand frère le Z8.

Le port mini HDMI devient un vrai port HDMI, plus gros et plus robuste.

Ça vous évitera d’abimer votre câble ou votre port, et donc les faux contacts.
Et c’est très relou les faux contact, c’est bien de ne pas en avoir.

Enfin, le Z6III possède une entrée audio line. Mais je vous avoue que je ne m’y connais pas suffisamment en son pour vous expliquer en détail ce que ça vaut.
Si j’ai bien compris, vous allez pouvoir brancher en direct votre boitier à une console DMX pour y récupérer le son. Mais perso je n’en ai pas l’utilité, donc je vais en rester là.

À noter quand même que contrairement au Z8, le port USB C est au dessus du port HDMI, qui qui sera un peu relou si comme moi vous utilisez des câbles coudés pour relier votre boitier à une télécommande externe pour ne pas avoir les câbles qui vous arrivent dans la gueule.
Ici, le coude bloque le port HDMI, donc vous ne pourrez pas en utiliser.

L’EVF du Nikon Z6

Point mega positif du Nikon Z6III : son EVF.
Perso, je déteste celui du Z6 et Z6II. Ils sont lents, la résolution est moyenne et la luminosité pas ouf. C’est d’ailleurs en grande partie pour ce point que je n’utilisais pas mon Z6 en photo.

Par contre, ceux du Z8 et du Z9 étaient les meilleurs du marché, jusqu’à l’arrivée du Z6III.

On a ici droit à un viseur électronique OLED de 0,5 pouce d’environ 5 760 000 pixels UXGA.
Le rendu couleur est ouf et cet écran de tellement bonne qualité que vous allez vite prendre l’habitude de contrôler vos images dans l’EVF plutôt que sur l’écran externe.

Cet EVF a été pensé pour être utilisé en extérieur, et ce même s’il y a beaucoup de lumière.
Sa luminosité est réglable sur 19 niveau d’intensité, et croyez-moi, vous ne voulez pas essayer le niveau maximum.
J’ai failli me cramer la rétine tellement il est puissant.

Si vous venez du Z6II ou du Z7II, c’est le jour et la nuit. Vous serez bluffé par la qualité de cet EVF.

MAIS, parce que oui, il y a un mais, là encore l’ergonomie vient plomber l’ambiance.

Tous les mirrorless ont un capteur qui permet de détecter si vous utilisez l’oeuilleton ou l’écran externe.
En fonction, le retour va s’afficher dans l’EVF ou bien sur le flippy screen.

Sur les Z6 et Z7, ça marchait très mal ; et ce problème avait été corrigé sur le Z8 et Z9.
Mais avec le Z6III, on revient sur un fonctionnement d’ancienne génération.

Si vous avez le malheur de vouloir shooter avec le boitier au niveau du ventre comme on fait toujours en studio, le capteur va détecter votre corps et vous perdrez l’image, et ce même si le boitier est à plus de 20 cm de vous.
Vous allez alors devoir cliquer manuellement sur ce bouton pour permuter de l’EVF à l’écran externe.
Et ça va vous arriver tout le temps et c’est insupportable. Sur le terrain, vous allez perdre énormément de temps, et ça m’a fait rater plusieurs clichés.

On a ici un gros soucis qui m’a plombé pas mal de séances photo, mais ça reste un problème softwear et non pas hardware. On peut donc imaginer une mise à jour qui puisse le corriger.
Nikon, si vous regardez cette vidéo, essayer de baisser la sensibilité du capteur ; ou alors, encore mieux, donnez-nous la possibilité de la paramétrer.
Ça serait vraiment cool.

La réactivité du Nikon Z6III

Autre point qui est nettement amélioré avec le Z6III, c’est la réactivité globale.
L’un des éléments qui ne m’a pas fait aimé les z6 et 7, c’est leur réactivité. ou plutôt, leur manque de réactivité.
Quand vous passez le commutateur sur ON, ils mettent trop longtemps à s’allumer.
Et c’est pareil quand vous cliquez sur le bouton REC. Ils mettent une éternité à déclencher la vidéo.

Avec le z6III, vous n’aurez pas ce soucis.
Le boitier est ultra réactif. Quand vous appuyez sur ON, il s’allume et il est prêt à l’emploi.
Impossible de rater une action avec lui.
On retrouve ici la même réactivité que le Z8, que ce soit pour l’allumage ou bien le switch photo / vidéo.

Par contre, si vous utilisez le Z6III sur plus d’une demi-heure et que vous passez souvent de la photo à la vidéo, le boitier va commencer à bugguer.
Il va se friser sur l’un des deux modes et vous ne pourrez plus l’utiliser. La seule solution dans ce cas là c’est de l’éteindre et de le rallumer.

Ça m’est arrivé deux fois le mois dernier, mais je n’étais pas surpris.
J’ai eu le même comportement avec le Z8, donc je dois avouer que je m’y attendais un peu.

Donc si vous faites du reportage hybride, sachez que vous risquez de perdre en réactivité à cause de ça.

Le capteur semi empilé

Le Z6III est équipé d’une capteur full frame de 24,5 MPX semi empilé.
Bon, ça veut dire quoi tout ça ?

Un capteur empilé, ça permet d’éviter l’effet de rolling shutter sur les objets à haute vitesse.

Exemple de rolling shutter

Exemple de rolling shutter

Mais un capteur empilé, ça coute cher. Donc pour pas exploser le prix du Z6III, Nikon a décidé de n’empiler que les bords du haut et du bas du capteur, ce qui permet de réduire fortement les déformations de rolling-shutter et de pouvoir faire des rafales jusqu’à 20 i/s en RAW avec le suivi autofocus.
Sans être aussi bon que le Z8, ce capteur est quand même un excellent compromis puissance / prix.

À noter quand même que le Z6III dispose d’un shutter mécanique, et c’est une très bonne chose.
Contrairement aux Z8 et Z9, vous n’aurez pas d’effet de flickering, ni d’effet de banding si vous shootez en HSS.

J’ai déjà fait 2 articles à ce sujet, si le banding vous intéresse, je vous invite à aller les lire.

Donc perso je suis très content que le Nikon Z6III ait gardé un shutter mécanique pour mon utilisation en portrait extérieur.

ISO et basse lumière

Qui dit capteur de 24,5 million de pixels dit meilleur montée en ISO que des capteurs avec une plus forte résolution.
Et c’est effectivement le cas si je compare ces clichés du Z6III et du Z8.
Dès ISO 100, le Z6III est quand même bien meilleur que le Z8, mais il reste en dessous du Z6II.

Et plus on monte dans les ISO, plus c’est flagrant.

Donc oui, le Z6III est effectivement meilleur que le Z8, mais il fait moins bien que son prédécesseur.

Après, je ne vais pas tomber dans la polémique bidon de youtubers.
Le Z6III a une très bonne gestion des ISO et du bruit, d’autant plus qu’avec les logiciels modernes, le bruit n’est plus un problème.
C’est devenu très simple de le corriger, donc on va pas s’étendre plus que ça sur un sujet qui n’en est pas vraiment un.

Au lieu de ça, on va parler de ce qui est vraiment important : l’autofocus.

Autofocus

Allez, maintenant on va parler des choses sérieuses.
Le Z6II souffrait d’un sérieux retard niveau autofocus, et ce dès sa sortie.
Mais heureusement pour pour nous, le Z6III emprunte beaucoup à son grand frère.

Pour être franc, je n’ai pas vu beaucoup de différence d’AF entre le Z8 et le Z6III.
Allez, j’ai peut-être sentis qu’il était très légèrement en deçà, mais ça n’est qu’un ressentis.
Ce qui est sûr, c’est qu’il est excellent.

Sur de l’humain, rien à redire.
Il trouve les yeux du modèle très rapidement et ne les lâche pas.
Et là où il est encore plus impressionnant, c’est en basse lumière.
Nikon nous vend le Z6III comme capable de faire la mise au point dans l’obscurité jusqu’à -10 IL, et ça marche.
À ce niveau là, il met tout simplement la rouste au Z8 et au Z9.
Regardez sur cet enregistrent que j’ai pu faire avec Daniel.
Son oeuil droit est complètement dans le noir et pourtant le boitier le détecte. C’est impressionnant.

Idem sur ce shooting où j’ai du tirer le portrait d’athlètes en mouvement :

Je peux vous garantir que je n’ai eu que très très peu de déchets, alors que j’étais souvent en rafale ou bien en contre jour avec un modèle qui gesticulait dans tous les sens.
Si on prend par exemple ces clichés, on a un athlète à la peau sombre en mouvement et en contre jour :

Pour ceux qui shootent du sport ou du portrait, vous savez que les peaux sombres en contre jour, c’est le pire truc possible pour tester l’AF.

Bref, niveau humain, l’autofocus du Z6III est un tueur.
Par contre, pour les animaux ça va se gâter.

J’ai pu le tester sur des oiseaux en Camargue et, comme le Z8 et le Z9, il a quand même du mal à détecter certains oiseaux.

Sur les flamant rose, il galère à trouver la tête ou l’œil ; surement parce que ces oiseaux de malheur ont une forme chelou tout droit sortie des enfers :

Sur des oiseaux plus conventionnels, le Z6III s’en sort mieux.
Mais bon, l’AF des animaux n’est pas le fort de Nikon ; et il souffre de la comparaison avec la concurrence :

MAIS il existe une solution pour ça, et c’est le focus 3D.

Si vous shootiez sur Z6 ou Z7, vous ne savez sûrement pas ce qu’est le focus 3D.
Mais si vous êtes un ancien de chez Nikon, ça doit vous parler.

Le focus 3D, c’était tout simplement le focus le plus performant chez les DSLR.
J’avais été très déçu que Nikon ne l’implémente pas sur le Z6, et mega content de le revoir sur le Z9 puis le Z8.

Utilisation du focus 3D sur de la moto.

Utilisation du focus 3D sur de la moto.

En gros, avec ce mode de focus, vous allez pouvoir choisir quelque chose dans l’écran. Ça peut être une main, une moto, un oiseau ou ce que vous voulez ; et le boitier va faire un focus sur lui, et ce même si il bouge.

C’est super pratique quand l’AF automatique est en carafe. Dans ce cas, c’est vous qui prenez le relais et vous lui dite quoi tracker ; et il le fera.

Vraiment, vous vous rendez pas compte, mais l’ajout de ce focus 3D au Z6III c’est un point très important pour moi qu’il fallait que je souligne.

Donc, si je devais résumer, l’AF du Z6III est exellent, presque au même niveau que celui du Z8 mais nettement supérieur en basse lumière.

Les modes U1 U2 et U3

Le Z6III et le Z8 vous permettent d’enregistrer des paramètres dans des modes spécifiques pour pouvoir les réutiliser fréquemment.
C’est super pratique et pour moi, c’est devenu un élément essentiel de mon workflow.
C’est tellement important que je vais passer un petit peu de temps dessus.

LE Z6 et Z7 inauguraient les modes utilisateur U1, U2 et U3 ; alors que le Z8 et Z9 les faisait évoluer vers les modes A, B C et D.

Et le Z6III fait le choix de rester sur les modes U.
Ces modes vont vous permettre d’enregistrer vos paramètres (Manuel, Priorité à l’ouverture, vitesse, ISO, ouverture, mode de focus, … bref, la totale).
Vous pourrez en enregistrer jusqu’à 3 modes différents, allant de U1 à U3.

Bon, c’est bien ; mais il y a un soucis.
Si au cours de votre shooting vous changez un ou plusieurs paramètres, ces changements seront perdus à moins de les avoir enregistrés manuellement via les menus du boitiers.

Je m’explique.
Pendant un événement, vous faites deux réglages.
U1 pour la photo en intérieur, et U2 pour la vidéo.
Vous êtes shootez donc, et comme le temps passe, la luminosité change un peu.
Vous décidez de bouger vos ISO, puis de passer en mode U2 pour faire une vidéo.
Ensuite, vous revenez en mode U1 pour refaire de photos, mais si vous n’aviez pas enregistrer vos paramètres, vous perdez votre modification d’ISO.

Alors, c’est bien que le Z6III ait la possibilité d’enregistrer des paramètres utilisateurs, mais c’est dommage qu’il ne prennent pas en compte les modifications qu’on peut y faire sans passer par le menu du boitier.

À ce niveau là, le Z8 fait mieux.
Sur le Z8, quand vous êtes dans un mode A, B, C ou D et que vous changez un paramètre, il l’enregistre automatiquement. Vous n’avez pas à l’enregistrer via le menu enregistrez le réglage utilisateur.
Vous passez en mode P, c’est enregistré. Vous changez la vitesse ? C’est aussi enregistré. L’ouverture et le mode AF, pareil, c’est enregistré automatiquement.
Avec ce fonctionnement là, vous serez bien plus réactif sur le terrain.

Si j’ai pris le temps d’expliquer ça dans cette vidéo, c’est pour les utilisateurs du Z8 qui pensent acheter un Z6III en second boitier.
Cet élément bien précis va être gainant puisque la logique même des modes personnalisés est complètement différente sur ces deux boitiers ; et ça me semblait important d’en parler pour ne pas être déçu après son achat.

Le Nikon Z6III en vidéo

Bon, le z6III est clairement taillé pour la vidéo.
La campagne promo de Nikon a bien mis l’accent dessus, et ce boitier embarque pleins de petites features qui vont simplifier la vie des filmakers.

Déjà, on retrouve des détails issus de son grand frère : le cadre rouge sur la totalité de l’écran quand on enregistre et la waveforme.
Deux choses qui me semblent indispensables en 2024 et qui étaient absents du Z6II.

Résolution vidéo disponibles

Au niveau des résolutions disponibles, on va forcément être limité par les 25 millions de pixel du capteur.
On aura donc droit au maximum à de la 6K pouvant aller aller à 50 fps.
Oui, je parle en multiple de 25, on est en Europe pas aux états unis, donc on reste sur une fréquence de 50 htz.

Je disais donc 6K jusqu’à 50 fps, sans crop évidement, ce qui est quand même assez fou vu le prix de ce boitier.

Si vous voulez montez à 100 fps, il faudra shooter que en 4K avec un crop APSC.
En ce qui concerne la 4K à 50 fps, on retourne sans crop.

Donc déjà là on est pas mal.
Mais encore plus fou, Nikon à ajouté une option 200 images par seconde si vous tombez la résolution à 1080p.

Alors ok, 1080p c’est pas énorme, mais 200 fps c’est quand même assez ouf.
Avec 200 images par seconde, on commence à entrer sérieusement dans la slow mo très slow, et vous pourrez décortiquer des mouvement de votre sujet très précisément.

Ça va vous permettre d’ajouter un effet créatif à vos vidéos si vous le souhaitez.

Codecs vidéo disponibles

Niveau codecs, le Z6III n’est pas en reste.
Vous avez le sacro saint N Raw de disponible en interne.
Oui, en interne, comme le Z8 et le Z9, pas besoin d’un Atomos.

Et ça, c’est incroyable.
Depuis que j’ai découvert le NRAW, ma vision de la vidéo a changé. C’est un format que j’adore travailler à l’étalonnage tellement il est permissif.
Vous allez pouvoir récupérer vos hautes lumières, vos ombres et retirer le bruit très facilement.
En plus, il ne fait pas ramer mon ordinateur, et ce même quand je lui met de la 8K sans proxy sur la timeline.
Le NRAW aurait pu être le format parfait s’il ne pesait un âne mort et qui demande le sacrifice de terra octets sur vos disque dur.
Mais bon, c’est le prix à payer pour avoir le droit de bosser avec ce format délicieux.

En ce qui concerne les autres codecs disponibles, on retrouve le ProRes RAW 12 bits et le Prores 422HQ pour les adaptes des mac à architecture M.

Le H265 lui monte en gamme puisqu’il passe du 8 bit à 10 bit par rapport au z6II.
À noter quand même qu’on est ici en mais en 4-2-0 et non pas en 4-2-2, mais ça reste complètement acceptable pour de l’étalonnage.

Et si vous voulez shooter dans un format léger mais complètement désuète, vous avez toujours le H265 8 bits.

Le z6III propose donc un listing de format et de codec plus que complet, et vous trouverez forcement votre bonheur là dedans.

Avant de finir ce chapitre, je précise que le 200 image par seconde n’est disponible qu’en H265, et pas en RAW ou Prores.
On peut pas tout avoir.

ISO natif en vidéo

Détail qui n’en n’est pas un en fait, parce que c’est super important, les ISO natifs en RAW vidéo.
Ils sont différents de ceux du Z8 et z9 puisque le premier est à 800, normal quoi, mais le second est à 6400

On est donc mieux que les 4000 des boitiers haut de gamme de Nikon, ce qui place le Z6III dans la case du boitier taillé pour le low light.

Et ça me fait bien plaisir parce que j’adore shooter dans la pénombre.
Un jour faudra que j’essaye de me calmer et de faire de la hight key quand même.

Prise de vue verticale en vidéo

Dernier point en ce qui concerne la vidéo : la prise de vue en vertical.
Nikon, depuis que le Z9 est sorti on vous réclame un vrai mode vertical pour la vidéo.
En photo, quand vous shootez à la vertical, toutes l’interface rotationne pour rester lisible.
Pourquoi on y a pas le droit en vidéo ?
Comment font les tiktokeurs et les instafluanceurs ?

Plus sérieusement, je me retrouve de plus en plus à tourner des pub en format vertical pour les réseaux sociaux, et ça serait super cool d’avoir cette option de dispo.

Autonomie de la batterie

J’ai été agréablement surpris par l’autonomie de la batterie.
Alors, j’ai pas fait des tests ultra poussés, mais en gros, j’ai l’impression que le Z6III consomme moins que le Z8.
Après 2 heures de tournage en 6K RAW, j’avais perdu 2 barres de batterie seulement.
Je précise que je n’avais tourné 2h d’affilé. Chaque prise durait 2 à 3 minutes et j’éteignais le boitier entre chaque prise.

En ce qui concerne la photo, vous tiendrez une journée avec deux ou trois batterie, en fonction de votre utilisation.
Sauf si vous utilisez la rafale. Alors là, la batterie fond à vue d’oeuil et vous ne tiendrez pas longtemps.

Donc en gros, on est mieux que le Z8, mais faudra quand même dépenser dans une seconde, voir une troisième batterie pour être confiant sur une journée entière.

Surchauffe

Pour tester la surchauffe du boitier, j’ai lancé un enregistrement dans la plus haute définition possible en H265 10 bit avec le Z8 et le Z9.

Au bout de 49 minutes d’enregistrement, le Z6III affichait un voyant de chauffe du boitier.
Pour le Z8, ce n’est pas le boitier mais la carte qui s’est mise à chauffer au bout d’une heure.

Le Z6III est chauffe donc plus rapidement que le Z8, mais reste tout à fait utilisable.
49 minutes d’enregistrement continu, c’est beaucoup. Et en photo, je n’ai jamais eu de problème, malgré des shootings réalisés en plein caniar en juillet à Marseille.

Nikon imagin cloud

Avec le Z6III Nikon lance son nouveau service dans le Cloud : le Nikon imagin Cloud !
Grace à lui, vous allez pouvoir transférer vos photos directement de votre boitier vers votre ordinateur ou votre smartphone, vous allez pouvoir enregistrer et partager des presets de retouche et vous allez même pouvoir télécharger ce de vos photographes préférés.

Enfin, si ça marche.
Personnellement, j’ai réussi à me créer un compte mais impossible d’y connecter mon appareil photo.
J’ai toujours le même message d’erreur, donc pas de Nikon Imagin Cloud pour moi.

Bon, vu que le service est tout récent, j’espère que c’est juste un bug de lancement et qu’il sera vite corrigé ; en tout cas j’espère que le cloud de Nikon ne sera pas un nouveau Snapbridge …
Wait and see.

Prix du Nikon Z6III

Il est temps de parler argent !
Le Nikon Z6III est vendu 3000 €, soit 1500 € de moins que le Z8 (hors promotion) et 800 € de plus que le Z6II ; là encore hors promotion.

Alors petit détail, le Z6III est vendu sans chargeur de batterie.
Si si, on a encore droit à une petite radinerie de la part de Nikon, et il vous faudra donc débourser 60 € en plus des 3000.

Bref, 3000 €, ça pique mais ça me semble correct au vu de tout ce que propose ce Z6III.
Que ce soit en photo ou en vidéo, les spec sont très très bonnes, et vous aurez vite fait de rentabiliser la somme investie.
Parce que quand on est pro, 3000€ c’est une somme qu’on facture assez vite ; donc le gain en productivité en vaut carrément le coup.

Conclusion

Bon, j’ai été assez critique sur ce Z6III, mais gardez à l’esprit que je suis un utilisateur du Z8 et du Z9 et que forcement, il souffre de la comparaison.
Mais pour cette conclusion, je vais essayer de mettre de coté mon expérience pour être le plus objectif possible.

Avec le Z6III, on a maintenant une gamme semi-pro et pro complète chez Nikon.
Ce nouveau boitier s’inscrit dans la juste lignée des Z8 et Z9 et il ne fera pas rougir ses ainés.

Les entrées et milieu de gamme que sont les Z30, Z50 et Z5 tournent encore sur l’ancienne génération de processeur et d’autofocus mais Nikon met à jour tranquillement ses boitiers pour avoir un lineup moderne ; et je pense pouvoir m’avancer sans risque en disant que beaucoup de monde attendait la mise à jour du Z6II.

Ce boitier avait été un banger et les vidéastes chez Nikon voulaient voir un Z6III avec toute la puissance que peut apporter le Z8.
En gros, ils voulaient un Z8 abordable pour ne pas à débourser 4500 € dans un boitier.

Dans un sens, Nikon a répondu à leurs attentes.
Le Z6III reprend beaucoup du Z6II en rattrapant son retard sur l’AF, l’EVF et la partie vidéo.
On a même eu droit à de bonnes surprises comme l’ajout du N RAW ou du 200 images par seconde.
Sur le papier donc, le Z6III coche toutes les cases.

Mais quand même, je ne peux pas m’empêcher d’avoir un gout amer en bouche avec ce boitier.

Alors oui, il y a un effet de gamme.
On a ici un boitier à 3000 € qui ne doit pas trop venir marcher sur les plate bandes du Z8.
Je comprend ça, et je vais essayer de le garder en tête pendant cette conclusion ; mais quand même.

Avec le Z6III, on a des choix ergonomiques qui sont plus que discutables.

Je passe le flippy touchy screen que j’ai déjà suffisamment défoncé comme ça dans cette vidéo.
C’est pas ouf, à cause de lui vous ne pourrez pas shooter en mode connecté ou utiliser un écran externe ou une poignée ; mais bref.
Je comprend que ce boitier ne s’adresse pas à des gens qui ont cette utilisation de la photo ou de la vidéo.
En vérité, je ne pense pas être la cible de ce boitier, et je l’ai avant tout acheté pour que mon alternant puisse faire des images cool de making of pour faire monter encore un peu plus la qualité de cette chaine.

Mais quand même, le Z8 venait corriger énormément de problèmes que pouvaient avoir les Z6 ou Z7, comme l’EVF ou la réactivité de passage de l’œilleton à l’écran externe.
Et c’est frustrant de voir que le Z6II fait marche arrière sur ces points, uniquement pour une histoire de gamme.

Pour moi, ce boitier aurait pu être parfait s’il n’y avait pas eu tous ces soucis ergonomique.
Parce que niveau spec, il est juste ouf !
Mais bon, la photo ou la vidéo ; c’est pas qu’une question de fiche technique, et pour moi l’ergonomie joue beaucoup.

Alors, est-ce que je vous le conseille ce Z6III ?
Si vous avez un Z6II, ou même un Z7II, achetez un Z6III sans hésiter.
Les évolutions entre la version 2 et 3 sont tellement importantes que vous y gagnerez à tous les niveaux.

Non vraiment, croyez-moi sur parole, si vous êtes déjà habitué à l’ergonomie du Z6II, vous allez adorer le Z6III et vous ne serez pas dérangé par les griefs que je lui trouve.

Ensuite, si vous avez déjà un Z8 et que vous cherchez un second boitier, j’aurais tendance à vous déconseiller d’acheter un Z6III.
Ils ont trop de différences et ils cohabitent assez mal sur le terrain.
Ces deux boitiers ont une logique différente, et ça va vous demander une gymnastique mentale de passer de l’un à l’autre.

Enfin, si vous hésitez entre le Z8 et le Z6III, je vous invite à lire cet article comparatif entre le Z8 et le Z6III.

N’hésitez pas aussi à me dire en commentaire si ce Z6III vous fait de l’œil, si vous l’avez déjà acheté et ce que vous en pensez, histoire de pouvoir continuer ce test en commentaire.

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