Test du Nikon Z8, le mirroless parfait pour les photographes et vidéastes

Posté par PUShAUNE le 13 juillet 2023

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Le Nikon z8 : celui qu’on attendait tous, le boitier qui sait tout faire, le mix parfait entre un couteau suisse et une grosse Berta allemande.
Aujourd’hui, je teste le dernier boitier de chez Nikon après plus d’un mois d’utilisation intensive.

Le Nikon z8 se positionne entre le z7ii et le z9.
Il est clairement le rival du Canon R5 (même si à mon avis il le dépasse sur pratiquement tous les points) ; mais c’est aussi le successeur du fameux D850.
Grosse pression donc, quand on connait la réputation de ce DSLR, considéré par beaucoup comme le meilleur réflexe numérique de tous les temps, toute marque confondue.
Rien que ça.

Alors du coup à qui s’adresse ce boitier ?
Je vois deux types de personnes :

  • Les possesseurs du d850 qui n’étaient pas satisfaits des performances et de l’ergonomie du Z7ii ; mais qui ne voulaient pas non plus s’encombrer du massif z9.
  • Et les possesseurs de z9 qui cherchent un second boitier ou une seconde caméra à la hauteur de ce qu’ils ont déjà (et c’est mon cas).

On va donc voir si le Nikon z8 répond à leurs attentes et si ces personnes doivent l’acheter ou pas.

Ergonomie du Nikon z8

J’ai beaucoup pesté contre l’ergonomie des Z6 et z7, et encensé celle du z9.
Et pour le Z8, Nikon a fait le choix judicieux de se baser sur son flagship, et non pas sur les boitier milieu de gamme.

On va retrouver exactement les mêmes boutons au mêmes endroits que sur le z9, à quelques exceptions près.

Bon déjà, on a pas le grip vertical, ce qui permet de gratter pas mal de place et de poids.
On est à 910g sur la balance, soit 430g de moins que le z9.

Et c’est très appréciable en randonné, ou alors si vous devez filmer sur une gimble ou sur un JBone.

Il est plus volumineux qu’un z7ii mais reste plus compact que le D850.

Comparaison des tailles des nikon d850 z7ii et Z8

Personnellement, je le trouve un poil trop petit. Un demi-centimètre en plus m’aurais permis de caler parfaitement mon petit doigt.

Sinon, la poignée est bien profonde, rien à voir avec celle du z7ii.
Même si le confort n’est pas celui du D850, ça reste tout à fait acceptable.

L’écran inclinable

Gros plus du Nikon z8 sur la concurrence et les autres boitiers de la marque : son écran inclinable.
Pour moi, c’est tout simplement le meilleur du marché.
Que ce soit à la verticale ou à l’horizontale, il reste dans l’axe du capteur ; ce qui aide beaucoup pour réussir des traveling à main levée.
Dans le cadre de la prise de vue portrait où on shoot souvent à hauteur de ceinture, ça va vous permettre d’éviter de prendre des positions chelou et vous pourrez garder votre dignité tout en ayant du style.

Alors oui, il ne peut pas se flipper comme les Sony. Mais franchement, qui mis à part les influenceurs vlogeurs font ça ?
Je préfère 1000 fois un écran qui ne se flippe pas et qui reste dans l’axe.
Donc si vous voulez faire du vlog, achetez le z30 et ne me cassez pas les parties génitales.

L’agencement des boutons

L’agencement des boutons est très bien pensé. Ils tombent tous sous les doigts et je n’ai rien à redire à ce niveau là.
Ils sont tous personnalisables même si, comme pour le Z9, on ne peut pas assigner toutes les fonctions à tous les boutons.
C’est un peu un casse tête et je vous renvoie vers ce tableau pour savoir ce qu’il est possible de faire :

Mais bon, même si c’est pas parfait, j’ai quand même réussi à customiser l’ergonomie de mon boitier pour le rendre encore plus réactif et correspondre à mes désirs.

D’ailleurs, point super positif, l’agencent des boutons est le même que sur le z9.
Du coup, vous pourrez capitaliser sur votre mémoire musculaire si vous avez le z8 en second boitier.
Et c’est vraiment un gros plus. Vous allez gagner en réactivité sur vos shoot, vous n’imaginez même pas.

Il n’y a qu’un seul changement : on perd la roue de sélection sous le trèfle.

Le trèfle du Nikon Z8

Le trèfle du Nikon Z8

Le trèfle du Nikon Z9

Le trèfle du Nikon Z9

Je trouve ça assez dommage, je la trouvais bien pratique pour changer rapidement de mode de rafale.
Mais bon, c’est pas non plus la mort.

Robustesse du boitier

Niveau robustesse et tropicalisation, il n’y a pas grand chose à redire.
On a un sentiment de robustesse quand on le prend entre les main, même si ça n’arrive pas au niveau du Z9.
On sent que certaines parties ne sont pas aussi solides, mais ça reste un appareil photo très robuste.

On retrouve d’ailleurs un rideau de protection du capteur qui évitera aux poussières et autre crasse de venir se coller sur votre capteur.
On dirait pas, mais les mirroless sont des aspirateur à merdes et j’ai eu beaucoup de soucis avec le z6 ; mais jusqu’à présent aucun avec le z8.
Et pourtant, dieu sait que je suis un gros cochon en matière de changement d’optique.

Enfin, un autre point sur lequel le z8 se démarque à la fois de la concurrence et du z7ii, c’est la possibilité de rétro éclairer les boutons.
C’est super pratique si vous shootez en lowlight ; et les utilisateurs du d850 seront content de retrouver cette fonctionnalité.

Boutons rétro-eclairés du nikon z8

Slot hybride SD / CF Express type B

Autre changement par rapport au Nikon Z9 : on perd le double slot CF Express type B pour un slot hybride CF express / carte SD.

Double slot CF Express / SD du nikon z8

Ce choix est tout simplement pourris. Il n’y a aucun avantage à avoir une carte Sd à la place d’une CF Express.

Premièrement, le débit.
Les SD les plus rapides font du 230 Mo seconde, contre 1500 MO seconde pour les CF express.
Si vous être un photographe qui se respecte, vous shootez en mode sauvegarde. C’est à dire que le slot 2 va venir sauvegarder votre slot 1.
Et donc vos perf vont être définies par la vitesse de la carte la plus faible.
Donc déjà, le fait d’avoir une SD dans votre boitier va venir défoncer vos perfs en rafale.

Alors vous allez me dire : Oui mais Nico tu abuses de comparer un CF express prograde cobat avec une SD lexar, on est pas sur le même tarif.
Et c’est faux ! Depuis la crise des semi conducteur, les SD coûtent un bras !
Au prorata vitesse / prix, on est clairement dans la faveur de la Cf express.

Donc ce double slot hybride, j’en suis pas fan.

Et puisqu’on parle des cartes, parlons de la trappe qui permet d’y accéder.
Avec le Z8, on revient sur la trappe de l’angoisse du z7 qui s’ouvre toute seule.
C’est un peu dommage d’avoir perdu le système à double loquet du z9 qui est bien sécurisante.
Mais bon, j’imagine que c’est pour ajouter un effet de gamme entre le z8 et le z9.

Qualité de l’EVF

On va revenir sur des points positifs du Z8 : son EVF
Même si sur le papier il n’est pas aussi bon que certains de la concurrence, c’est à mon sens le meilleur du marché.
Il est très lumineux, et n’a aucun retard ni blackout.
Quand j’utilise les boitiers Sony de mes camarades, je dois avouer être un peu gêné par leur EVF, même s’ils ont des specs meilleures sur le papier.
Comme quoi, la taille en million de pixel ne fait pas tout.

Vous avez deux manières d’utiliser l’EVF :

  • Soit comme un DSLR, et vous allez voir la scène comme avec votre oeuil.
  • Ou alors vous pouvez activer la prévisualisation et l’écran affichera en direct l’impact de vos réglage sur votre image. Et ça c’est assez pratique.

Attention quand même, je note une légère différence de couleur entre l’EVF et l’écran LCD.
J’ai l’impression que l’EVF retranscrit plus fidèlement les couleurs que l’écran LCD.

Réactivité du Nikon z8

L’un des éléments qui ne m’a pas fait aimé les z6 et 7, c’est leur réactivité. Ou plutôt, leur manque de réactivité.
Quand vous passez le commutateur sur ON, ils mettent trop longtemps à s’allumer.
Et c’est pareil quand vous cliquez sur le bouton REC. Ils mettent une éternité à déclencher la vidéo.
Et si vous avez le malheur d’allumer votre boitier puis d’appuyer sur REC trop rapidement, le boitier ne va pas comprendre et ne va pas enregistrer votre vidéo.
Et j’ai perdu pas mal de plans à cause de ça.

Bon ben avec le Z8, vous n’aurez pas ce soucis.
Le boitier est ultra réactif. Quand vous appuyez sur ON, il s’allume et il est prêt à l’emploi.
Impossible de rater une action avec lui.

Idem pour les menus de prévisualisation des images.
Sur le D850, c’était une tannée de scroller dan votre galerie.
ici, tout est fluide et vous pouvez faire un premier tri sur le terrain assez facilement.

Ports disponibles

Le Nikon Z8 dispose d’un port casque et micro utiles pour la vidéo, d’une prise HDMI pleine taille (c’est cool, c’est plus solide que les mini ou micro).

On a aussi à l’avant la prise télécommande à 10 broche, mais on perd la prise de synchronisation flash (ce qui ne me dérange pas, avec les nouvelles techno radio cette prise n’est plus tellement utile).

On a aussi une autre nouveauté, c’est le remplacement du port Ethernet par un port USB-C.

Ports du Nikon z8

Et ça, c’est à la foi très cool, et à la foi un peu embêtant.

Là où c’est trop cool, c’est que vous allez pouvoir utiliser un accessoire comme la Nikon MC-N10.
On aura la remote qui va venir se connecter au premier port USB C et on va aussi pouvoir alimenter le boitier via le second port et une batterie V-Mount.

Remote Nikon MC-N10

Remote Nikon MC-N10 installée sur un Shoulder Rig

Donc ce double port corrige un défaut du nikon Z9, qui ne permettait pas l’alimentation pendant un tournage si vous utilisiez une remote ou bien un accessoire en USB-C.

Par contre, là où ce double port devient embêtant, c’est en mode connecté.
Pour les photographes adeptes du studio, j’imagine que vous utilisez Capture One ou ligtroom pour contrôler votre boitier, ou à minima avoir un rendu sur grand écran.
Avec les mirrorless, l’un des avantages du mode connecté, c’était de ne pas pouvoir tomber en rade de batterie.
Le port USB C servait à la fois à alimenter le boitier mais aussi à faire passer la donnée, donc on pouvait shooter une journée entière sans se soucier du niveau de notre batterie.

Avec le Z8, c’est différent.
Vous allez avoir un port dédié à la data (celui qu’on va utiliser pour le mode connecté), et un second dédié à l’alimentation.
Et ça c’est dommage, parce que votre boitier ne va donc pas être alimenté pendant que vous shootez connecté.

Vous allez devoir tirer un second câble dans le second port pour arriver à faire ce qu’un seul câble fait sur le Z6, z7 ou z9.

Ça aurait été cool d’avoir la possibilité d’alimenter son boitier via le port dédié à la data, voir même avoir deux fois le même port qui fait les deux.

Qualité du capteur du Nikon z8

Comme le Z9, le Z8 n’a pas d’obturateur mécanique. On est en full numérique avec un capteur empilé de 45 millions de pixels.
Alors ça a des avantages et des inconvénients.

Premier avantages, avec un capteur empilé, vous n’aurez plus de rolling shutter sur les objets à haute vitesse.

Exemple de rolling shutter

Exemple de rolling shutter

Autre avantage, vous allez pouvoir shooter à des vitesses très élevées, jusqu’à 1/32 000 de seconde.

Alors oui, c’est beaucoup comparé au 1/8 000 que vous proposait le d850, et c’est très pratique si vous avez des optiques qui ouvrent en 1.2 ou alors pour figer un mouvement pour des photos sportives par exemple.

Tout ça c’est cool, mais à mon sens, ça ne vaut pas les désagréments que ça apporte.

En étant en full numérique, vous allez avoir du flickering.
En vidéo, c’est pas très grave. Vous pouvez légèrement changer le shutter speed pour l’éviter. Et si vous êtes un ayatollah de la règle du shutter speed, Davinci Resolve corrige très bien le flickering.

En photo, c’est plus compliqué.
Il y a une option pour l’éviter et elle marche très bien. Vous n’aurez pas de bandes de flickering sur vos photos.
Par contre, ce qui va se passer, c’est que l’éclairage va être différent d’une photo à l’autre.

Autre gros soucis lié au capteur full numérique : l’effet de banding quand vous shootez en synchronisation haute vitesse avec des flashs.

Alors j’en ai fait une vidéo dédiée tellement ce phénomène est complexe et peut être rédhibitoire pour certaines prestations, comme la photo de mode ou de pub.
Je vous laisse aller la voir après avoir fini celle-là mais si vous avez la flemme, voilà un gros résumé :
si vous shootez en HSS avec un flash, vous avez des chances d’avoir des bandes sur vos photos. Et ça c’est pas ouf.

Bref, je suis un peu déçu que le Z8 n’aie pas un shutter mécanique. J’avoue que j’espérais pouvoir me reposer dessus pour les shootings en extérieur avec flash, mais non.
C’est sûrement le plus gros point noir de ce boitier.

Montée en ISO

La montée en ISO est impressionnante.
Jusqu’à ISO 2000, c’est très facilement rattrapable et vendable à un DA maniaque du focus piping.
On a un ISO natif à 64, ce qui est assez rare pour être noté.
Entre ça et la vitesse à, 1/32 000, vous pourrez shooter sans soucis à 1.2 dans le sud de la France, en pleine canicule entre midi et 2.

Autofocus du Nikon Z8

Le Nikon Z8 reprend le système autofocus du z9 ; du coup pas de surprise, il marche très très bien.
La détection des yeux est assez bluffante, même en basse lumière.
Les photos que je vous montre ont été prises après le coucher du soleil, en contre jour ; et vous pouvez voir que l’oeuil est bien sharp comme il faut.

Là où le bas blesse, c’est sur la détection des animaux.
J’ai souvent la box qui vise le torse de l’animal, et non pas la tête ou les yeux.
Alors ça arrive pas tout le temps, mais suffisamment pour que je lui préfère le focus 3D ou encore le mode AF C avec 9 collimateurs centraux.
Là, on est sur une bonne vieille techno éprouvée, vous n’aurez aucune soucis.

Alors si vous venez du monde des DSLR, vous serez bluffé par l’AF des mirrorless.
Et surtout, vous pourrez faire la mise au point de bord à bord, ce qui va vous permettre de composer votre image avec un sujet bien plus décentré qu’avant.

Le Nikon z8 en utilisation vidéo

S’il y a un point où le Z8 rouste la concurrence, c’est la vidéo.
Depuis l’avènement de la bague Z et des mirrorless, Nikon fait tout pour rattraper son retard dans le domaine de la prise de vue vidéo.
Et ils l’on tellement bien rattrapé qu’il sont les meilleurs maintenant.

Le Z8 a clairement été pensé pour les filmakers.
Déjà, le switch entre photo et vidéo est super rapide.
Et quand vous switchez, c’est tous vos paramètres qui vont changer.
Ça va pas garder en mémoire une vieille vitesse à 1/2000e ou une iso auto que vous utilisez en photo.
Non, quand vous switchez, ça vous redonnera tous les paramètres que vous utilisez en vidéo.
(sauf le mode utilisé, mais j’ai suffisamment pesté là dessus sur mes deux vidéos du Z9 pour en reparler ici. Si les modes A, B, C et D vous intéresse, je vous invite à visionner cette vidéo à ce time code).

Ensuite, on a pleins de détails qui vont vous simplifier la vie.

Le premier, c’est le cadre rouge pour signaler la prise de vue.
Sur le Z6 et Z7, on avait juste un signal REC tout petit en haut, et ça pouvait arriver de ne pas le voir.
Là, il n’y a pas d’ambiguïté. Vous savez quand vous tournez, et plus important, quand vous ne tournez pas.

REC nikon z8

Ensuite, on a la waveforme.
Et ça, c’est juste super important. Parce qu’un histogramme, c’est bien pour la photo. Mais en vidéo, sans waveforme, vous allez avoir du mal à correctement exposer votre image, surtout en LOG.

Waveforme du nikon z8

Il est possible de configurer plusieurs Zebra et de switcher de l’un à l’autre assez rapidement avec le menu i.
Vous allez donc pouvoir être ultra précis dans l’exposition de vos plans.

Zebra options video

Niveau résolutions, c’est juste la folie.
On a droit à du HD, de la 4K et même de la 8K, oversamplé histoire d’ajouter encore plus qualité, et le tout sans crop.

Si si, vous allez pouvoir passer de la 4k à là 8k sans changer votre composition.
C’est trop cool.

Pareil pour les framerates.
Que vous shootiez en 25, 50 ou 100 images seconde, vous n’aurez pas de crop.
En gros, vous n’allez pas vous faire de soucis, à chaque changement de paramètre, vous aurez le même cadre.

Pour les codecs, vous avez l’embarra du choix.
Si vous êtes pauvre et que vous n’avez pas l’argent pour vous payer des CF express de la mort, vous avez les classiques h264 et h265 compressés.
Si vous êtes un peu plus chauds, vous pourrez passer en ProRes 422 10 Bit ou Prores RAW 12 bits

Et si vous êtes un fifou et que vous avez investi des milliers d’euros dans des progrades cobalt, vous avez carrément le format RAW en 12 Bits.

Alors ce format RAW faudra que j’en fasse une vidéo un jour, parce qu’il est juste incroyable.
À l’étalonnage, vous allez pouvoir être très précis dans la gestion de vos couleurs.
Et surtout, il est tellement bien optimisé que vous pourrez balancer de la 8K sur votre timeline sans Proxy sans aucun soucis.

Bon par contre ça pèse un âne mort.
Comptez 15 minutes de vidéo pour 320 Go.

On a ici un double ISO natif, le premier étant à 800, le second à 4000.
Oui, 4000.
Autant vous dire que vous n’aurez aucun soucis à avoir des plans propres en lowlight.
Par contre en extérieur, va falloir faire chauffer les filtres ND.

Au final, je ne trouve qu’un seul point négatif au Z8 en vidéo, c’est la prise de vue verticale.
Entre Tiktok, les reels et Snapchat, je me retrouve à filmer autant à l’horizontale qu’à la verticale.
Et si le Z8 adapte toute son interface en photo, c’est pas le cas pour la vidéo.

Alors je sais pas pourquoi, mais c’est vraiment dommage.
En verticale, ça devient compliqué de bouger son collimateur et la waveforme est assez difficile à lire.

Écran vertical en vidéo

Écran vertical en vidéo

Écran vertical en photo

Écran vertical en photo

J’avais déjà fait ce constat avec le Z9, et Nikon ne semble pas vouloir améliorer ce point du coup, ben va falloir faire avec.

Autonomie de la batterie

On a vu que le Nikon Z8 faisait tout pareil que le Z9, mais en étant plus léger et plus petit.
Alors elle où l’arnaque ?
Ben, elle se trouve au niveau de la batterie.

Baterie du Nikon z8

Qu’on se le dise, le Nikon Z8 est un petit ordinateur qui calcule des trucs de malade, et évidemment que ça pompe beaucoup.
Alors ne vous attendez pas à avoir une super autonomie.

En shooting photo, j’utilise 2 batteries par demi-journée.
Et en vidéo, c’est à peu près pareil. Je suis entre 4 et 6 batteries par jour.

Va donc falloir en acheter beaucoup, ou alors passer sur de la V-Mount en vidéo.

Mais bon, c’est pas propre au Z8, tous les mirrorless ont une autonomie très en deçà des DSLR, donc je ne peux pas vraiment lui en vouloir.

Conclusion

Alors ce Z8, on en pense quoi ?
Ben c’est vrai petite bombe.

Pour être honnête avec vous, c’est le boitier dont je rêvais quand je suis passé aux mirrloess.
J’ai un peu acheté le Z9 par défaut, parce que je n’aimais pas du tout le Z7ii que je trouvais trop bas de gamme par rapport à mon D850.
Oui, je trouvais le z9 un peu trop gros, un peu trop lourd, mais j’ai du m’y contraindre.
Alors maintenant que Nikon propose la possibilité d’avoir le Z9 dans un boitier petit et léger, ben c’est juste la folie.

Alors oui, on a un compromis à faire au niveau de l’autonomie. Mais bon, faut pas abuser non plus. Il fait tout, et très bien.
Évidement qu’il pompe de l’électricité a n’en plus pouvoir.

Mais pour 4 600 €, c’est juste fou ! C’est tout simplement le meilleur rapport qualité / prix du marché, toutes marques confondues.
Et si on le compare au Z9, on est à 1 400 € de moins, pour la même chose.

Alors du coup, il s’adresse à qui ce boitier ?

  • Le photographe qui était resté sur DSLR, probablement avec son d850, lui il peut y aller les yeux fermés.
    Le z8 est clairement son successeur et il ne sera pas déçu des performances en photo.
  • Le photographe qui cherche à diversifier son offre en se mettant à la vidéo, ben lui aussi il peut y aller.
    Le z8 est assez didactique et c’est un boitier parfait pour les filmakers.
  • Le vidéaste qui cherche une bête de course sans pour autant vouloir aller dans le terrain des RED ?
    Ben le z8 est fait pour lui. Le format RAW et toutes les options vidéos qu’on a vu ont clairement été pensées pour les vidéastes confirmés.
  • Enfin, il y a le possesseur du Z9, comme moi.
    Est-ce que je vais revendre mon gros flagship pour rester sur le Z8 ?
    Non.
    Je prend le Z8 comme second boitier. Ou plutôt, je ne vais pas avoir de lien hiérarchique entre les deux.
    Ils ont les mêmes perfs, et ils seront donc mes deux boitiers principaux. Lorsque j’en ressentirais le besoin, j’utiliserai les deux en même temps.

Le fait d’avoir le même capteur, la même gestion des couleurs ; ben ça va me permettre de gagner beaucoup de temps en post prod.
Sur capture One, je vais pouvoir copier / coller mes réglages indifféremment du boitier utilisé ; et en vidéo ça va tellement me faciliter l’étalonnage.

Par exemple, sur le dernier clip que j’ai tourné, j’ai utilisé le Z8 en caméra de voiture parce qu’il est plus léger, et le Z9 en camera intérieur parce qu’il est plus maniable.
Et je gagne un temps de malade en étalonnage parce que le rendu est le même sur les deux.

Sur ce, je vous laisse. On se retrouve bientôt pour de nouvelles aventures endiablées.

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