Test du caisson de plongée Nauticam NA-Z9
Aujourd’hui, je vous emmène sous la surface pour parler photo et vidéo sous-marine avec le caisson de pongée Nauticam NA-Z9.
Ça fait des années que je pratique la plongée sous-marine, et comme je kiff l’univers sous-marin et que j’adore la photo, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers la photo sous-marine.
J’ai commencé en 2017 avec avec un Outex.
Mais si, vous savez, cette espèce de capote géante qui vous donne un look, …, tendancieux.
Alors c’était cool, mais j’avoue que ce système a ses limites. Donc après 6 années à mettre ma dignité de coté j’ai enfin acheté un caisson pour mon Z9, et pas n’importe lequel : celui de Nauticam.
Ça fait maintenant une année que je l’utilise. Avec lui, j’ai pu :
- filmer les requins à peau bleu en Bretagne,
- tourner une bonne partie d’un clip de rap en mer et en piscine,
- tourner des plans pour deux courts-métrages que j’ai réalisé
- et j’ai aussi fait quelques shootings par-ci par là.
Bref, il commence à avoir pas mal de plongées à son actif, et il est maintenant temps que je vous parle des avantages et des inconvénients de ce type de produit.
Je vais commencer cette vidéo par vous faire le test du Nauticam NA-Z9.
Ensuite je vous expliquerai comment réagit le Nikon Z9 sous l’eau. On parlera d’autofocus, d’autonomie et de surchauffe notamment.
Et enfin, je vous finirais la vidéo en vous donnant des astuces pour réussir vos prises de vue sous l’eau. Je vous donnerai les réglages qui fonctionnent bien chez moi, les optiques que je met dans ce caisson et les accessoires qui me semblent indispensables.
Bon allez, cette intro est beaucoup trop longue donc on va commencer par ce qui nous intéresse : que vaut le Na-Z9 ?
Test du caisson Nauticam NA-Z9
Pour moi qui suis un habitué du système Outex, je dois vous avouer que j’ai été assez impressionné quand j’ai vu pour la première fois le Nauticam.
Il est gros, imposant et lourd.
Mais genre, très gros et très lourd. C’est pas un truc que vous allez pouvoir mettre dans un sac à dos comme ça.
Le caisson pèse 3.76kg pour un encombrement de 361mm(W) x 235mm(H) x 165mm(D). Et ça, c’est sans compter les accessoires ni le boitier et les optiques que vous allez mettre à l’intérieur.
Tout équipé, votre caisson dépassera facilement les 5 à 7 kilos.
Heureusement sous l’eau, ça ne se sent pas puisque le NA-Z9 a une flottabilité positive, et ce même quand vous mettez des optiques assez lourdes dedans.
Perso, j’y met régulièrement le 50mm 1.2 qui pèse plus d’un kilo, et malgré ça le caisson flotte toujours.
Donc le tout est très lourd, mais il fallait bien ça pour protéger notre matos, parce que ce caisson est capable de résister à une pression de 101 bar, ce qui veut dire qu’il peut emmener votre boitier jusqu’à 100 mètres de profondeur.
Solidité du caisson
En ce qui concerne la solidité, je vais traiter l’extérieur et l’intérieur à part.
Vu de l’extérieur, le caisson transpire la robustesse. Rien qu’en l’ayant entre les mains, je lui fait confiance.
J’ai des amis qui ont des caissons d’autres marques, comme les Ikelite par exemple, mais là ça n’a rien à voir.
Je comprend pourquoi les cadreurs sous-marins pro ne jurent que par Nauticam.
Faut pas oublier qu’un caisson, faut lui faire confiance. Parce que tout équipé, vous aurez pas loin de 20 000 balles dans les mains. Et perso, ça me dérange pas que celui-là soit gros et lourd tant que ça me permet de garder en vie mon bébé sous plusieurs dizaines mètres d’eau salée.
Ça, c’est pour l’extérieur.
En ce qui concerne l’intérieur, c’est une autre paire de manche.
À l’intérieur, ça a l’air très très très fragile. Il y a plein de petites pièces, de petit mécanismes, de petits truc ultra fins et ultra petits.
Et tout ce bordel, ça a l’air méga fragile. Donc il va falloir que vous soyez super consciencieux parce que ça là, ça supporter pas les chocs. Va falloir faire super gaffe.
De mon coté, j’ai déjà le bouton de déclenchement qui déconne. Et ça fait pas un an que je l’ai.
Heureusement qu’il est encore sous garantis, parce que ça m’aurait fait mal au fesse de perdre 10 000 balles de matos en aussi peu de temps.
Donc oui, le Nauticam est suffisamment robuste pour encaisser des conditions extrêmes de profondeur, mais gardez à l’esprit qu’il est comme John Rambo, costaud à l’extérieur et sensible à l’intérieur.
Ah oui, dernier détail qui inspire la confiance, le caisson est équipé d’un détecteur d’humidité.
Voilà, si de l’eau rentre, il va biper et vous serez prévenu.
Ergonomie du Nauticam NA-Z9
Niveau Ergonomie, on a accès à tous les boutons proposés par le Z9. Même les boutons personnalisables FN 1 et 2 sont accessibles.
Il n’y a que le joystick qui manque à l’appel, mais je vois mal comment Nauticam aurait pu le transposer sur leur caisson.
Et c’est pas si dérangeant que ça, puisque la croix directionnelle a le même comportement que le joystick. Vous allez donc quand même pouvoir contrôler vos zones de focus sous l’eau.
Alors, je le répète parce que je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais vraiment TOUS les boutons sont accessibles avec ce caisson.
Vous pourrez donc changer vos réglages sous l’eau sans aucune difficulté.
Donc même si vous voulez shooter en full manuel, c’est possible.
Même si Nauticam a fait l’effort de conserver l’ergonomie du Nikon Z8, certains boutons ont changé de place.
Globalement, on s’y retrouve, mais je me suis surpris plusieurs fois à chercher une commande sous l’eau.
Vous allez devoir refaire votre mémoire musculaire, et je vous conseille de les passer en revue tous au moins une fois avant d’aller à l’eau ; histoire de bien les avoir en tête.
Vous pouvez visionner la vidéo en but d’article pour un tutoriel complet sur comment placer ne Nikon Z9 et une optique dans le caisson Nauticam.
Performances de l’autofocus du Nikon Z9 sous l’eau
Comme je vous le disais, j’utilise des optiques exotiques dans mon caissons et Nauticam n’a tout simplement pas prévus de bagues pour l’utilisation que j’ai de leur caisson. Je ne peux donc pas contrôler mon focus manuellement et je dois donc du compter sur l’AF du boitier pour toutes mes photos et vidéos.
Et je dois vous avouer que ça marche plutôt bien.
Entièrement immergé sous l’eau, l’AF réagit comme en surface. Je n’ai eu aucun problème avec lui. Et ce en photo comme en vidéo.
À la condition que l’eau soit suffisamment claire.
Si vous avez une mauvaise visibilité, ça va patiner. Mais autrement, ça va.
Pour info, j’ai utilisé majoritairement les :
Ce qui est assez cool, c’est qu’avec ce caisson je pouvais facilement changer de mode de focus, choisir mes collimateurs et les zones aussi.
Du coup, quand l’AF foirait, c’est souvent parce que je n’avais pas enclenché le bon mode. Donc en corrigeant ça, ça solutionnait mon problème.
Par contre, quand je me rapprochais de la surface, là ça a été plus coton.
Le boitier ne savait pas trop où faire le focus, mais je ne pense pas que ce soit réellement de sa faute.
Comme je vous l’ai dit plus haut, j’ai pas mal shooté sous l’eau avec le système Outex.
avec lui, j’ai fait beaucoup de plans très proches de la surface, même avec l’objectif entre l’eau et l’air ; et je n’ai jamais eu de problèmes de focus.
Avec le Nauticam, je n’y arrive pas. Il galère à faire le focus une fois sortis, et ce à cause du dôme je pense.
Je pense que je n’ai tout simplement pas le bon accessoire pour ça.
Parce que oui, Nauticam vend des chiée de dômes pour pleins de pratiques différentes, mais à 1500 le dome (et encore, je parle du plus cheap), je me suis pas amusé à tous les acheter.
J’ai vu sur leur site qu’ils proposent des dômes spéciaux pour shooter avec une partie de l’image sous l’eau et une autre partie hors de l’eau.
Donc à voir quand je serais riche si je m’en prend un ou pas.
Aussi, vous serez limité à une focale courte. J’ai essayé de mettre le 105mm 1.4 dedans.
Alors oui, j’ai mis un 105mm 1.4 dans un caisson pour shooter sous l’eau. Mais bon, je suis joueur.
Bref, j’ai mis ce joli caillou dedans et à cause du dôme, impossible de faire la mise au point. Il est inutilisable.
J’ai eu le même soucis avec les optiques anamorphiques de Sirui, et notamment le 35mm.
Oui je sais, j’ai voulu shooter en anamorphique sous l’eau. Vous voulez quoi, je suis joueur.
Bref, ça n’a pas marché, impossible de faire la MAP, et ce quelque soit la distance de mise au point.
L’eau fait l’effet d’une bonnette et ça foire tout.
Donc attention, si vous voulez utiliser des optiques un peu trop funky, ça ne marchera pas.
Mais pour le reste, aucun soucis, vous pouvez compter sur l’AF.
Autonomie du Nikon Z9 sous l’eau
Je n’ai pas vraiment constaté de différence d’autonomie sous l’eau ou en surface.
Ça me semble être la même chose.
Alors question, est-ce l’autonomie suffit ?
En photo, clairement oui.
Il faut savoir qu’en plongée, vous n’allez pas rester des heures sous l’eau. Perso, avec un 12 litres, je tiens un peu plus d’une heure. Après, c’est la réserve, les paliers, et il faut remonter.
Donc une batterie tiendra largement sur cette durée, pas de soucis de ce coté là.
En vidéo aussi, vous devriez être tranquille. Le Z9 teint très bien quelques heures de prise de vue.
En apnée, ça va dépendre.
Si vous restez entre 0 et 15 mètres pour observer des animaux qui évoluent dans cette zone ; ou bien des humains que vous devez shooter, vous pouvez rester des heures dans l’eau.
C’est d’ailleurs ce qui c’était passé quand j’avais du filmer des sea snorkeleurs. J’avais du rester quelques heures dans l’eau avec mon Outex, et j’avais du faire au moins un changement de batterie.
C’est aussi ce qui s’est passé en Bretagne. Je suis resté plus de 4 heures sous l’eau, et j’ai cramé une batterie.
C’est d’ailleurs ça qui m’a fait arrêter la session.
En gros, même si l’autonomie du Z9 est moins bonne que sont pendant DSLR, ça ne pose pas trop de problème sous l’eau.
Hormis grosse production documentaire, les conditions de shooting feront que vous ne pourrez pas rester plus de quelques heures dans l’eau ; donc il n’y a pas forcement de débat ici.
Surchauffe du Nikon Z9 sous l’eau
Dernier point qui pourrait fâcher, la surchauffe.
On pourrait croire que dans un caisson fermé, le Z9 puisse chauffer.
Surtout si l’eau est chaude. Sur ce tournage qui a duré plus de 4 heures, l’eau était à 28 degrés. Et là, ça commence à faire.
Mais rien, pas de surchauffe. Et ce, alors que j’utilisais des cartes Angelbird qui sont connu pour chauffer plus rapidement que la concurrence.
Donc la surchauffe sous l’eau, ça n’existe pas. Et heureusement, pare que sous l’eau, vous ne pouvez pas ouvrir la trappe pour refroidir la carte, ou même faire un changement aussi simplement qu’en surface.
Prix du caisson et des accessoires
Bon, avant de vous donner des astuces d’utilisation, on va parler argent.
Parce que si le caisson Nauticam est le caisson ultime pour utiliser votre boitier sous l’eau, il faut y mettre le prix.
Le caisson en lui-même coûte la bagatelle de 6380 €.
Mais avec un caisson, vous ne pourrez rien faire. Non non non.
Il va donc falloir ajouter une bague de rallonge (369 €), le dôme (730 €) et le système de pompe (208 €).
En tout, on en a pour 7687 €, et ça n’est là que le starter pack.
Si vous voulez pouvoir contrôler votre focale ou le focus, il faudra ajouter des bagues crantées, et pour certains objectifs il vous faudra même changer de bague de rallonge ou de dôme.
Bref, ça va vous coûter un bras, mais si vous faites de la plongée et de la photo vous êtes habitués.
Là où je veux en venir, c’est que ces caissons coûtent très cher et sont complexes à utiliser.
Parce que oui, je vous épargne le cadre légal qui vous impose de passer vos classes, de monter un MSH, de définir un COH avant chaque mission et j’en passe.
Faites attention donc et n’achetez pas un caisson sur un coup de tête et posez-vous la question de savoir si oui ou non vous allez pouvoir le rentabiliser.
Conditionnement dans un sac
Bon, maintenant qu’on a vu comment marchait le caisson, je vais parler des à cotés.
Je vais vous donner quelques astuces pour que vos shootings se passent le mieux possible.
Et on va commencer par le conditionnement.
Parce que oui, ce truc c’est quand même super gros, super lourd, et super fragile.
Donc comment on le transporte ?
Je vous présente le CINEBAGS CB80.
Ce sac a été spécialement conçu pour les caissons de plongée, et la version XL vous permettra de faire rentrer le NA-Z9 avec un caisson d’Atomos dessus, ce qui est plutôt pas mal.
L’autre particularité de ce sac, c’est que toute la partie du bas est étanche. Alors non pas pour éviter que l’eau puisse entrer, mais plutôt pour garder l’eau à l’intérieur.
Je m’explique.
Quand vous sortez de l’eau, votre caisson est recouvert de sel ou de chlore. Et ça, faut éviter.
Donc dès que vous rentrez au port, ou alors si comme moi vous prenez un bidon d’eau sur vos shoot, vous pouvez remplir ce sac d’eau et commencer à faire tremper votre caisson tranquillement.
Ça vous permet de faire une pré lavage assez efficace.
En plus de ça, ce sac dispose de mal de poches assez pratique pour mettre de la visserie, des gourdes ou d’autres trucs.
Il a aussi une doublure sur le fond pour éviter que votre caisson ne prenne trop de chocs, et ça c’est cool.
Sur le haut, vous avez aussi un filet où je met un tissus en Néoprène qui me sert à protéger mon caisson quand je ne suis pas chez moi ou au studio.
Voilà, je pense avoir fait le tour sur le conditionnement, on va maintenant voir comment avoir un retour vidéo externe avec ce caisson.
Atomos et retour vidéo sous l’eau
Bon, ce caisson est bien, mais je dois vous avouer que pour cadrer, c’est pas la folie.
Oubliez l’œilleton, avec un masque c’est pas ouf. Le mieux, c’est d’utiliser l’écran du Z9 et encore, vous serez obligé d’être bien en face pour le voir.
Surtout si comme moi vous shootez au 50mm. parce qu’au 20mm ça va, le grand angle ça permet de tout avoir. Mais au 50mm, c’est quand même complexe d’avoir une composition qui respecte le nombre d’or.
Alors, ça passe si vous êtes dans un environnement contrôlé.
Sur ce tournage, j’étais en piscine avec une bouteille de plongée donc ça allait. pas de pression.
Hormis les 7 degrés de l’eau, mais c’est un détail.
Mais en mer, cadrer comme ça, c’est vraiment pas pratique.
Je vous conseille donc d’utiliser un moniteur externe, et en l’occurrence un Atomos Ninja 5, ou bien un Shinobi.
Nauticam propose des caissons compatibles avec ces deux gammes de moniteur.
Bon, ça coûte assez cher, comptez 2400 € pour le caisson, 293 € pour le câble HDMI (parce que oui, c’est pas compatible avec un câble HDMI normal), et encore 144 € pour des accessoires et adaptateurs.
Bref, ça fait cher mais croyez moi, c’est un must have.
Avec ça, vous allez avoir un vrai contrôle sur votre cadrage.
Personnellement, j’affiche les informations technique sur l’écran du Z9, et en retour je ne met que le flux vidéo.
Ça me permet d’avoir un écran dédié à la technique, et un autre dédié à la composition.
Et ça c’est sacrément efficace.
C’est tellement efficace que sur les 4 heures de tournage avec les requins, je n’ai eu aucun déchet.
Toutes mes vidéos avait le focus sur le sujet, l’exposition était toujours bonne, et pareil pour mon cadrage.
Donc oui, cette option coûte assez cher, mais vous allez énormément gagner en productivité si vous l’achetez.
Mes réglages pour filmer sous l’eau
En ce qui concerne les réglages, je vais vous donner ma tambouille pour réaliser ce type d’image.
Alors, je tiens à préciser que les réglages, c’est personnel, et les miens ne correspondront pas forcément à vos attentes.
J’ai d’ailleurs fait une vidéo là dessus ou je vous explique en quoi la focale, l’ouverture ou la vitesse sont avant tout des choix créatifs, et je vous invite à allez la voir si ça n’est pas déjà fait.
Comment régler la mise au point et l’autofocus ?
Je me met en full auto, et l’autofocus du Z9 fait très bien l’affaire.
Même si l’AF des animaux ne reconnais pas les requins ou les poissons, il va quand même les pointer.
Et dans le pire des cas, vous pouvez toujours utiliser une box ou un collimateur pour l’aider si il galère ; mais vraiment, de mon coté je n’ai pas eu de soucis.
Quelle ouverture choisir ?
Si vous suivez mont travail, vous savez que j’adore la grande ouverture.
Mais ici, je joue la sécurité et je bosse en 5.6 minimum, et ce pour plusieurs raisons.
La première, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de valeurs de plans.
En général, votre sujet va être sur un fond unis, il n’y aura pas d’amorce, donc pas besoin de risquer une grande ouverture.
En f/5.6, votre sujet devrait être nette, même si la mise au point foire un peu.
Sur ce shooting où le soleil n’était pas au rendez-vous, j’ai préféré ouvrir plutôt que de monter dans les ISO, et je l’ai regretté.
Sur ces plans filmés en f/2, vous pouvez voir que quand les requins sont très proches et que la mise au point ne se fait pas où je veux. Et je suis un peu deg que ces plans soient ratés.
Donc en ce qui concerne l’ouverture, ne l’ouvrez pas trop.
Gestion des ISO sous l’eau
Enfin, je me met en ISO auto pour laisser le boitier gérer ça tout seul.
Ça me permet d’avoir une exposition constante, quelque soit ma profondeur et surtout, quelque soit la direction de la prise de vue.
Parce qu’à 10 mètres, pointé vers le bas, j’aurais pas la même luminosité que si je filme vers le haut au ras de la surface.
Donc ici, je fais confiance au boitier en le laissant gérer les ISO.
Conclusion
Avant de conclure, j’aimerais remercier tous ceux qui ont participé à la réalisation de cette vidéo.
Seb pour les plans making of en Bretagne. Laurant et Chloé pour m’avoir épaulé sur plusieurs shoots et pour m’avoir filmé à la GoPro ; mais aussi Nico, Lorian et Selim pour m’avoir assisté.
Bon alors, qu’est-ce que j’en pense de ce caisson, de ce boitier, et des deux réunis ?
Ben perso, je valide.
Je valide, mais il faut avoir conscience des contraintes liées à l’utilisation de ce type de matériel.
Pour un gars comme moi qui vient de l’Outex, j’ai découvert une vision complètement différente de la photo sous-marine.
Le Nauticam est ultra efficace. Bien plus que l’Outex, il n’y a pas à chipoter dessus.
Par contre, ça va demander beaucoup plus de rigueur et de logistique.
Oubliez le run and gun avec un vrai caisson de plongée. C’est trop gros, trop lourd, et trop fragile.
Le Nauticam servira plutôt pour des prod plus engagées, plus importantes, et surtout plus profondes.
Si il est extrêmement délicat à manier à la surface, ça reste l’option la plus confortable pour faire des photos ou des vidéos sous l’eau.
Donc oui vous allez un peu en chier au port et sur le bateau, mais une fois sous l’eau ce sera un régal.
N’oubliez pas l’investissement aussi, on est à plus de 10 000 € quand même.
Sans comptez la classe A mention B à passer pour avoir le droit d’exercer un métier sous l’eau, c’est 3 500 € et 10 jours de votre temps ; puis un recyclage tous les 5 ans. Bref. Tout ça demande du temps et de l’argent, à vous de voir si vous allez les rentabiliser.
Et le dernier point, c’est la rigueur.
Vous allez devoir prendre soin de votre matériel et l’entretenir. Mais si vous êtes un plongeur un temps soit peu sérieux, vous devez l’être avec votre matos de plongée, donc ça ne devrait pas trop vous changer.
Mais c’est le prix à payer pour être dans les meilleurs conditions possible pour faire des images sous l’eau.
Grace à tous ces sacrifices, vous pourrez apporter une touche plus extrêmes à vos production ; et vous pourrez aussi tirer le portrait de ces requin tout mignon tout plein.
Tu kiffes ? Alors partage avec tes potes !