11 arnaques à éviter quand on débute comme graphiste freelance

Posté par PUShAUNE le 27 septembre 2022

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Il est temps que je vous parle des arnaques dont j’ai été victime et qui cibles les jeunes freelance. J’en ai sélectionné 11 et croyez-moi, la neuvième va vous surprendre.

Débuter sa carrière de freelance n’est pas évident. Entre la paperasse, trouver des clients et gérer sa compta ; on accumule pas mal de stress.

Mais il existe un aspect qui peut vous dégouter du métier : les arnaques dont vous pouvez être victime.

Aujourd’hui je vais vous faire un recap des mauvais plans, des situations puantes, des profils à éviter à tout prix quand vous débutez la vie de freelance.
Aujourd’hui, je vais vous faire un retex sur des situations qui me sont arrivées et qui, je l’espère, vous pourrez éviter après avoir lu cet article.

Le travail sans devis ni acompte.

Il me semble évident qu’on ne commence jamais à travailler sans avoir :

  1. établi un devis,
  2. l’avoir fait signé par le client,
  3. encaissé un acompte.

Mais dans certains cas, vous allez tomber sur des personnes qui arriveront à vous placer dans une situation qui vous fera accepter l’inacceptable.
Avant de voir comment ils y arrivent, je vais vous rappeler pourquoi on doit faire un devis et encaisser un acompte.

Un devis, à quoi ça sert ?

Un devis, il sert à deux choses. La première : fixer un prix.
Si on ne parle pas d’argent avant de travailler, comment :

  • le client peut-il savoir combien il aura à payer ?
  • vous même pouvez-vous savoir combien vous allez gagner ?

Si vous ne savez pas calculer un devis, je vous renvois vers mon article qui en parle plus en détail.

La seconde utilité du devis est juridique. Il fait office de contrat entre le client et vous et il vous protège. Il assure que le client devra vous payer la somme établie et ce, sans ambiguïté aucune.

C’est pour ça que faire signer un devis est très important. En cas de litige, il permettra de vous défendre et de faire valoir votre droit d’être payé.

À quoi sert un acompte ?

En plus de vous permettre d’encaisser un peu de sous pour vous permettre de vivre le temps que le projet se fasse, il a lui aussi une valeur juridique.
Si un client vous verse un acompte, ça veut dire qu’il était vraiment très motivé pour bosser avec vous.
Et ça, aux yeux d’un juge, ça a encore plus de valeur qu’un devis signé.

Donc avant de travailler pour un client, vous devez faire deux choses :

  • récupérer un devis signé
  • encaisser un acompte.

Maintenant, on va voir comment une personne malhonnête peut essayer de contourner ça.

En général, ça commence comme ça : le client vient vous voir pour un projet ultra pressé. Pas le temps de discuter, il faut avancer vite sinon le contrat vous passe sous le nez.
Le but de cette manœuvre c’est de vous mettre dans un état d’urgence pour vous empêcher de réfléchir.
Face à l’urgence de la situation, vous allez commencer à travailler sans avoir même discuté budget avec le client.
Et en général, une fois la mission terminée, quand vous annoncerez votre prix, le client fera l’étonné pensant que votre prestation coûterait beaucoup moins cher.
Et vous n’aurez aucun moyen de vous défendre, étant donné que vous n’avez pas fait signé de devis …

Pour éviter cette situation, c’est simple.
Parlez d’argent, parlez budget, parlez de thune. Vous ne devez pas quitter la première réunion sans avoir abordé ce sujet là.
Et si vous tombez sur un client ultra pressé, raison de plus pour parler d’argent rapidement.
Si vos tarifs ne collent pas au budget du client, autant le savoir rapidement pour qu’il puisse se retourner.

Le projet qui n’en finit pas avec beaucoup de retours client

Un client vient vous voir pour une prestation et vous demande votre tarif. Selon lui, ce sera vite fait, il n’y aura pas beaucoup de travail et il aimerait que ce soit fini rapidement, en général dans la semaine.
Vous n’allez donc pas beaucoup deviser. Le contrat semble simple et cadré par une deadline assez proche.
Une fois le contrat commencé, le client va vous faire plusieurs retours. Puis d’autres, et encore d’autres.
Et là, vous vous rendez compte que sa deadline est passé d’une semaine déjà.
Et les retours continuent. Vous avez passé le double, puis le triple du temps que vous aviez devisé pour ce projet.

Il existe plusieurs manière de s’éviter ça.
La première, demander pourquoi le client à choisi sa deadline.
Est-ce qu’il y a un salon ou un événement en particulier ?
Si ça n’est pas le cas et que le client a choisi cette date arbitrairement, vous pouvez être sur qu’elle ne sera pas respectée.

Deuxièmement, quand vous voyez que le projet va prendre plus de temps que prévu, communiquez avec le client.
Tous les clients ne sont pas malhonnêtes. Un projet, ça peut baver. Ça m’arrive encore maintenant alors que je bosse depuis 2009. C’est vous dire.
Dès que la situation devient inconfortable, informez le client. Dite-lui que vous allez devoir facturer les retours non prévus parce que vous être en train de sortir du cadre du devis.

De là, deux possibilités : soit il accepte et vous gagnerez plus en travaillant plus (ça va faire plaisir à Sarko ça), soit il n’a pas le budget et on arrête les retours.
Dans les deux cas, vous êtes gagnants et le client n’est pas lésé.

Les appel d’offre non rémunérés.

Avant de parler en détail de cette pratique, il faut que je vous explique ce qu’est un appel d’offre.
Des fois, un client demande à plusieurs agences (ou graphistes) de participer à un appel d’offre pour les mettre en compétition et ensuite n’en choisir qu’un, en général le meilleur.

Là où ça se gâte, c’est que le client demande souvent des créas. C’est à dire qu’il va vous demander un logo, des maquettes d’un site web, ou une illustration.
Le problème, c’est que dans bien des cas, les appels d’offre ne sont pas rémunérés.
Donc si je résume, on a une personne qui vous demande de travailler gratuitement pour peut être travailler avec vous. Ou peut être pas.

C’est du délire ! Est-ce que quand je vais acheter un gâteau d’anniversaire, je demande aux pâtissiers de mon quartier de me faire un gâteau pour ensuite ne choisir que le meilleur ? Non ?
Et bien pour un graphiste ça devrait être la même chose.

Je dis pas que tous les appels d’offre sont comme ça. Certains sont rémunérés et c’est très bien.
Quand un appel d’offre est rémunéré, vous savez combien de temps vous pouvez passer dessus et vous faite au mieux avec le budget imparti.
Et surtout, vous savez que vous avez affaire à quelqu’un qui vous respecte et qui respecte votre métier. Il y a donc des chances pour que la relation se passe bien par la suite.

Ça m’est arrivé il y a 3 ans quand j’ai du travailler pour un journal indépendant marseillais, pour ne pas les citer.
Il voulaient refaire leur charte et avaient proposé un appel d’offre rémunéré pour que les graphistes puisse travailler sur un embryon de créa.
D’un coté, ça leur permettait de voir la vision des graphistes par rapport à ce projet. Et de l’autre, ça permettait aux graphistes de répondre sérieusement et sereinement à la proposition.
C’est gagnant pour tout le monde.

Bref, si c’est gratuit, fuyez. Sinon, vous pouvez considérer l’affaire.

Je vais te faire de la pub // travailler pour la gloire

Certains clients vont vous demander une ristourne, voir un travail gratuit parce qu’ils parleront de vous à leur entourage. Bref, ils vont vous faire de la pub et vous promettent de nouveaux clients grâce à eux.
Il y a tellement de choses qui ne vont pas …
Premièrement, rien ne vous garanti que cette personne vous fera effectivement de la pub, et que vous gagnerez de nouveaux contrats grâce à elle. Rien.
Vous ne connaissez pas ce gars, pourquoi vous irez le croire ? La seule chose que vous savez, c’est qu’il est radin.
Secondement, j’ai pas du tout envie que ce type parle de moi ! C’est un creuvard qui ne veut pas payer un juste prix pour la prestation que je propose. Et je suppose qu’il évolue dans un cercle de personnes qui doivent avoir les mêmes valeurs que lui et qui du coup, ont de grandes chances d’être des crevards eux aussi !
Donc même s’il parle de vous et qu’il vous rapporte d’autres clients, ce seront des crevards qui ne voudront pas payer !
Mauvais plan.

Bref, quand vous fixez un prix, rien ne vous empêche de faire une ristourne. Par contre, il faut que ça vienne de vous, vous ne devez pas vous sentir forcé. Si vous avez une bonne raison de baissez votre tarif, allez-y. Mais ça doit venir de vous.
Le consentement, c’est important.
Par exemple, ça m’arrive de pratiquer des tarifs au raz des pâquerettes pour des assos qui de toute façon n’ont pas les moyens et qui en plus partage mes valeurs.
Dans ce cas là pas de soucis, je ne vole le travail de personne et je pense faire une bonne action en les aidant.
Mais pour une société qui va capitaliser sur mon travail et gagner de l’argent grâce à mes créas, c’est différent. Dans la plupart des cas, cette société va payer le tarif normal.

Crowdsourcing

Vous avez tous entendu parlé ou reçu des pubs pour les plateforme de crowdsourcing.
Elles vous promettent de vous apporter des client sans que vous n’ayez à bouger le petit doigt.
Trop cool non ?
En gros, vous vous inscrivez ; et quand un client poste un projet (on va dire un logo par exemple), tout le monde sur la plate forme bosse dessus. Et encore une fois, le meilleur est sélectionné et payé, et les autres vont se faire voir.
En général ces plateformes se targuent d’avoir des millions de graphistes d’inscrits ! Alors imaginez la concurrence ! Vous pensez vraiment avoir une chance ?
Et tout ça pour 1 000 balles ?
Oui, parce que même si vous gagnez, ne vous attendez pas à être bien payé …

Bref, en général quand on s’inscrit sur ces plate forme, on y reste un mois ou deux avant de se rendre compte de l’arnaque.
J’espère vous avoir fait économisé ce temps là sur votre carrière.

La prochaine fois on vous paiera plus.

Il me fait rire celui-là. Ça n’est tout simplement pas possible qu’un client se mette à payer plus cher.
Tout d’abord, vous n’êtes pas des marchants de tapis. Vos tarifs ne sortent pas d’un chapeau comme ça, par magie en fonction du client.
Votre tarif est basé sur un brief qui cadre le temps passé sur le projet et qui va donc définir un prix.
Donc si vous baissez ce tarif, vous n’êtes plus rentable.

Si vous acceptez une prestation pour moins cher, vous insinuez que vous margiez plus que de nécessaire et donc, que vous pouvez être confortable en facturant moins cher.
Dans ce cas là, pourquoi le client accepterait-il de payer plus pour la prochaine prestation ?

Quand bien même vous accepteriez. Que ce passera-t-il quand vous reviendrez à la charge avec un second devis plus salé ?
Le client ira voir ailleurs, tout simplement.

C’est logique ! Quand vous prenez un forfait téléphonique bas prix chez un opérateur low cost et que le tarif augmente au bout d’un an, qu’est-ce que vous faite ?
Vous changez d’opérateur !
Ben pour le client ce sera pareil, il a plein de jeunes freelances à aller pigeonner.

La première prestation se fait toujours au tarif que vous pratiquez.
Ensuite, si le client devient un client régulier et que tout tourne bien, rien ne vous empêche de lui faire un prix.
J’ai pour ma part des clients historiques avec qui je travaille depuis des années, on a un process bien huilé et c’est un régal de bosser avec eux, du coup je me permet de baisser mon TJM.
N’oubliez pas, c’est parce que le client est cool dans la durée que vous pouvez faire un geste. Et pas pour le convaincre de bosser avec vous (en tout cas pas pour construire une relation dans la durée).

Je n’aime pas, j’arrête

Pourquoi pas ? C’est triste, mais ça peut arriver.
Des fois ça ne match pas entre le client et le presta et il faut savoir se séparer.
Vous avez commencé à travailler sur un projet et pour une raison X ou Y le client décide d’arrêter.
Deux possibilités :

  • Soit le client est honnête et il a une bonne raison d’arrêter (une pandémie mondiale par exemple) ;
  • soit il est malhonnête et il décide d’arrêter pour ne pas payer mais quand même partir avec le travail déjà réalisé.

Dans les deux cas, votre réaction doit être la même. Vous estimez le temps passé sur le projet et vous voyez si l’acompte le couvre. Si oui, la collaboration s’arrête là et personne n’est lésé.
Par contre, si l’acompte ne couvre pas le temps passé sur le projet, vous facturez l’excédent.
Et ça n’est pas malhonnête de votre part. Vous avez travaillé pour ce client, il est normal qu’il vous paye.

Prenons un exemple simple. Demain vous décidez de refaire votre salle de bain et vos WC. L’artisan fini la salle de bain et alors vous décidez que non, au final vous êtes trop attaché par vous WC pour vous en séparez. Vous informez l’artisan et il vous facturera la cuisine, et éventuellement les matériaux achetés pour les WC. C’est normal.
Ben pour nous, c’est exactement la même logique.

Travail repoussé

Ce cas de figure ressemble à celui que l’on vient de voir.
Plutôt que d’annuler le contrat, le client décide de repousser la deadline.
Pourquoi pas, il peut y avoir de bonnes raison à ça. Le contrat n’est pas rompu, simplement mis en pause. Dans ce cas, vous devez facturer le temps passé sur le projet en attendant qu’il reprenne.
C’est normal, vous ne savez pas combien de temps vous allez devoir attendre, alors autant encaisser maintenant ce que vous avez déjà réalisé.

Embauche dissimulée AE

Alors ça, c’est peut être la chose la plus grave qui puisse vous arriver.
L’embauche dissimulée par un statut d’autoentrepreneur, c’est un fléau qui va vous mettre dans un situation précaire et qui, si vous gérez mal par la suite, peut vous emmener devant les tribunaux.
Car oui, vous pouvez être condamné alors même que vous en êtes la victime.
Bon, je vais pas vous expliquer ce qu’est le statut d’autoentreneur, j’ai déjà fait une vidéo et un article dédiée sur le sujet. Mais pour résumer rapidement, le statut d’autoentrepreneur est un statut destiné à exercer une activité en tant qu’indépendant. C’est à dire que vous avez plusieurs clients pour qui vous travaillez, et que vous cotisez vous-même pour vos maigres acquis sociaux.
Le statut de salarié lui est différent. Vous ne travaillez que pour une seule entité (la société qui vous embauche) et vous et votre patron cotisez pour vos acquis sociaux.

Une pratique assez répandu dans notre milieu consiste à remplacer un salarié par un autoentrepreneur.
Je m’explique.
Une société (ça peut être une agence de com ou alors un annonceur) vous propose de travailler pour elle.
Mais plutôt que de vous proposez un CDI au SMIC (parce que vous comprenez, les temps sont dur, c’est pas évident de payer les gens plus q’un SMIC), le patron a un bon plan.
Il vous propose de vous mettre en Autoentrepreneur et de vous payer 2 000 € par mois ! C’est carrément mieux que les 1 330 € net d’un SMIC non ?
Vous faites un rapide calcul, 2000 – 1330 = 670. Vous gagnez donc 670 € de plus.

Hé bien non !

Premièrement, vous vous faites complètement arnaquer sur le plan financier. Et secondement, ce que vous vous apprêtez à faire est illégal.

On va commencer par le plan financier.

Un SMIC, c’est effectivement 1 330 € par mois.
Mais ce sont 1 330 € qui tombent dans votre poche.
Alors que 2 000 € de chiffre d’affaire par mois, ce sont en réalité que 1 000 € qui vont dans votre poche.
Hé oui, il ne faut pas oublier les taxes et les charges.
Donc déjà, vous voyez que vous êtes perdant.
Ajoutez à ça que vous n’avez pratiquement pas de couverture sociale, pas de congés payées et que vous n’obtiendrez jamais un crédit avec un tel statut, ben c’est la merde.

Mais en plus de ça, vous vous êtes placé dans l’illégalité.

Hé oui, en vous embauchant sous le statut d’autoentrepreneur au lieu de salarié, votre patron va économiser par mal de taxes. Et ça, l’état, ça lui plat pas. non non non.
Du coup, vous vous rendez coupable de salaria dissimulé avec votre patron. Oui, vous êtes complice.

Alors c’est quoi le salariat dissimulé.
C’est quand un indépendant rempli les critères d’un salarié :

  • il n’a qu’un seul client,
  • il existe un lien de subordination entre le client et l’indépendant,
  • le client choisi les horaires et le lieu de travail de l’indépendant.

Bref, l’indépendant agit comme le salarié du client, mais sans toucher aucun des avantages qui y sont liés.
Cerise sur le gâteau, vous allez aussi faire perdre pas mal de temps à votre carrière.
Parce que oui, ne vous imaginez pas d’être bien traité par qu’un type qui vous propose du salaria dissimulé. Vous pouvez être sûr que les conditions de travaille seront déplorables et que vous n’aurez aucune possibilité d’évolution. Vous allez rencontrer moins de personne que si vous étiez réellement freelance, vous aurez moins de réseau et donc moins d’opportunités quand vous quitterez cette situation déplorable.
Bref, que ce soit sur le plan financier, juridique ou personnel, le salaria déguisé c’est à proscrire.
Donc si quelqu’un vous demande de vous mettre en autoentrepreneur, fuyez.
La décision de devenir indépendant ne doit venir que de vous, pas de quelqu’un autre.

On te paye une fois le site en ligne ou le print édité.

Ce cas de figure est un peu particulier. Il intervient si vous n’êtes pas en bout de chaine.
Par exemple, vous devez designer un site internet pour une boite de dev ou alors réaliser une illustration pour la couverture d’un magasine. Une fois votre travail fini, d’autres personne vont le récupérer pour ensuite terminer le projet dans sa globalité. Vous n’êtes qu’un maillon de la chaine.
Vous avez fini votre créa, elle est validée et vous la livrez. Vous éditez une facture que vous envoyez au client et là il vous dit qu’il vous paiera une fois le projet fini. C’est à dire une fois le site développé et mis en ligne ou bien une fois le magasine mis en page et imprimé.

Ça c’est pas normal. Une fois que vous avez livré le client, il vous paye. Point. Vous n’allez pas attendre des mois que des dev développent vos maquettes ou que le magasine soit édité.
Quand vous faites construire une maison, vous payez tous les artisans au fur et à mesure.
Vous allez pas attendre que la décoratrice d’intérieur est aménagé votre salon pour payer le maçon qui a fait les fondations.

Ben pour nous graphiste c’est pareil.

L’autre gars nous le fait pour moins cher

Je termine avec mon favoris : l’autre gars nous le fait pour moins cher.
J’ai conscience que mon TJM est plus élevé que certains de mes confrères. mais je sais aussi que je suis moins cher que d’autres, et c’est normal.
Mon TJM est calculé en fonction de mes compétences, de mon expérience et du matos que je met à disposition. C’est pour ça que je suis plus cher que d’autre. Et c’est aussi pour ça que je m’alignerais pas sur le TJM de mes confrères, avec tout le respect que je leur dois.

Imaginez, vous entrez chez un concessionnaire BMW et vous demandez le prix d’une i7.
Après que le vendeur vous ait donné le prix, vous dites qu’une Zoé coute moins cher et que vous aimeriez que le concessionnaire s’aligne sur le prix. Vous imaginez qu’il va le prendre comment ?

Bon, je pense que vous avez compris. Si un autre gars le fait pour moins cher, c’est pas parce que votre tarif est trop élevé. Non. C’est juste le client qui n’a pas les moyens de se payer votre personne.
Alors attention, ça n’est pas péjoratif. C’est pas parce qu’il n’a pas les moyens qu’il faut être condescendant.
Je n’ai personnellement pas les moyens pour beaucoup de choses et c’est pas grave. Je m’en porte très bien.

Si un autre le fait pour moins cher, vous avez deux manières de répondre.

  1. La première : ok, vous pouvez allez voir l’autre personne puisque son tarif est adapté à votre budget.
  2. La seconde : ok. On va voir ce qu’on peut retirer de la presta pour faire tomber le devis.

Mais dans aucun cas vous ne touchez à votre TJM.

Conclusion

Alors je sais, j’ai décrit un tableau assez morose du freelanceing dans cet article.
Mais n’oubliez pas que le métier de graphiste freelance est un métier merveilleux. Je suis content de me lever tous les matins pour le pratiquer et j’estime être heureux en grande parie grâce à lui.
Évidement j’ai n’ai abordé que des points négatifs dans cet article mais c’est avant tout pour vous éviter de vivre des situations que j’ai vécues et qui ont peu être douloureuses.

J’aimerai conclure avec un axiome que j’applique au quotidien.
Vous ne devez accepter un contrat que s’il remplit une de ces trois conditions :

  • L’argent. Il va vous rapporter de l’argent.
  • La visibilité. Vous, et vous uniquement, estimez que ce contrat vous donnera une belle visibilité et vous donnera de la crédibilité pour les contrats à venir.
  • Le kiff. Le projet vous botte, vous allez vous éclater à le faire et il fera bon genre dans votre portfolio.

Voilà, si un contrat ne rempli aucune de ces cases, respectez-vous et ne l’acceptez pas.
S’il en coche deux, foncez. Et s’il coche les trois, allez poser un cierge à la bonne mère pour la remercier.

See ya’ space designer

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