Apple m’a tuer
Au programme de ce matin, Kernel panic, sauvegardes, formatage, démontages, remontages, installation et restauration. Cette fois-ci entre Apple et moi c’est fini.
Cette (grosse) demi journée et 300 euros de perdue m’a replongé dans les heures les plus sombre du temps où j’étais sur windows. Et je me suis demandé « mais comment en sommes nous arrivés là ? »
Le bon vieux temps de la romance
PCiste depuis toujours (ah windows 3.11 !) j’appréhendais beaucoup le passage à Apple.
Mais très rapidement la marque, ou plutôt ses produits, m’ont séduis.
Facilité d’utilisation, très bonne ergonomie, fiabilité logicielle comme matérielle, mon premier MacBook pro ronronne comme au premier jour.
Voyant la grande différence entre windows et macos, j’ai voulu convertir mes proches à ce que certains qualifient de secte religion.
Le demi tour d’Apple
Ce qui devait arriver arriva. Avec une armée d’évangélistes Apple a réussi à entrer dans le monde du grand public.
Dans les cafés branchouilles ou les amphi, impossible de ne pas croiser une masse de nouveaux convertis. Évidemment, ce sont ces personnes qui sont devenues la cible privilégiée de la marque à la pomme.
Pas forcément dans le besoin, ils n’hésitent pas à changer régulièrement de bécane là où un pro fait tenir la sienne jusqu’à son dernier souffle.
Bref, la course au grand public est lancée.
Fini les innovations et le soucis du détail.
Place au bling bling et aux mises à jour annuelles.
Constat
Voilà où nous en sommes avec la pomme :
Sur le côté logiciel, nous avons une maj majeure tous les ans qui ne corrige pas les bugs de la précédente (final cut pro 7, gestion plein écran en multi screen, …). Pire, elle en ajoute (exchange et mail plus compatible !) et retire des fonctions essentielles aux pros comme le « enregistrer sous » !
Sur le plan matériel, nous avons des machines de moins en moins fiables (mon MBP 2010 a déjà connu plus de pannes que mon MBP 2006), sans parler des nouvelles options qui étaient avant des équipement de série (écran mat, telecommande).
Je n’évoque même pas la compatibilité matérielle plus que douteuse (essayez de mettre un SSD Samsung dans votre MBP pour voir) et de moins en moins possible (ram soudée à la carte mère).
Bref, nous avons là une politique parfaite pour détourner les maigres porte-feuille que nous sommes, nous les pros.
Une stratégie suicidaire
Alors oui, Apple a bien réussi son coup en convertissant une classe à fort pouvoir d’achat.
Mais il ne faut pas oublier que toutes ces personnes sont sensibles à la mode. Le jour où Apple sera un peu trop mainstream et pas assez innovant (et croyez moi ça va arriver), cette nouvelle cible se détournera du fruit défendu pour aller voir ailleurs.
Et ce jour là nous, le noyau dur de la clientèle, le plan de sauvegarde, le backup de dernier recours, nous serons partis depuis longtemps et il ne restera au PDG d’Apple que ses yeux pour pleurer.
Cet article est un raz le bol après une situation qui se répète inlassablement et qui me fait perdre trop de temps et d’énergie.
Marre des Kernel panic, marre de devoir réinstaller son système, marre d’être un beta testeur pour des Soft qui ne seront de toutes façons pas debuggés.
See you space internaute.
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C’est aussi le constat que je fait et je suis assez surpris de voir que le leader mondial Windows, lui tant a s’améliorer, (paradoxale), Win 7 est pour moi une vrai révélation plus aucun souci depuis que je suis passer sous cette plateforme.
Tant que ma suite CS6 marche, c’est tout ce que je demande. le gros problème pour moi, c’est l’omniprésence d’apple dans notre milieu, résultat on peux avoir la meilleur machine du monde, on sera tout de même parqué dans un coin, car les typos de l’entreprise ne sont pas compatible Windows.
En gros sa me tue de devoir me conformer, dans un métier ou l’on est sensé être créatif et libre.