Gilets jaunes ACTE 5 à Marseille
Reportage photo
Samedi 8 décembre, Acte 4 des Gilets Jaunes à Marseille.
Armé de mon 70-200 monté sur un D500, je couvre l’événement avec JB du Collectif Bison Bleu.
Première charge constatée sur la Vieux Port. Les casseurs viennent de brûler une poubelle, les policiers arrivent pour la sécuriser. Aucun flashball ne sera tiré.
Regard capturé juste après que les manifestants n’hurlent « Condés, cassez-vous mais laissez-nous la fliquette ! ».
Cordon de sécurité sur le Vieux Port.
Les policiers sécurisent les pompiers. On voit le désarroi et la fatigue sur le visage de certains.
Des manifestants sont plus pacifistes que d’autres, mais tous restent curieux.
Les blindés ouvrent la voie, et déblaient le passage.
Toujours la même chose : les casseurs prennent les bouteilles dans les poubelles de tri pour les jeter sur les forces de l’ordre. Ensuite, ils brûlent la poubelle contenant les cartons ; puis les gendarmes chargent. Ils sécurisent les lieux, les pompiers interviennent. Certains en sont déjà las.
Les pompiers interviennent pour chaque poubelle brulée.
Pause avant de reprendre.
Au milieu du chaos, certains traversent pour rentrer chez eux.
Le carrefour de Noaïlles.
Charge sur la Canebière.
Un gendarme déblaie une poubelle en feu.
Les blindés suivent la charge.
Pause sur la Canebière. Les photographes en profitent.
Plusieurs magasins ont été pillés, comme en témoigne cette jambe de mannequin.
Remontée de la Canebière au pas.
Pause devant les réformés, tout le monde souffle un peu.
Un peu partout dans le centre, les poubelles brûlent et les pompiers interviennent. Des fois sans protection des forces de l’ordre.
Les casseurs sur la Canebière, rue de Rome. La nuit va être longue.
Quelqu’un aide une grand mère à traverser, entre tirs de lacrymo et poubelles brûlées.
La nuit tombe, les illuminations s’illuminent. Noël est pour bientôt.
Dernière remontée de la Canebière pour nous.
En manif, il n’y a pas beaucoup de personnes qui t’aiment ; et encore moins qui ont envie de te voir. Du coup, tu restes avec tes potes photographes, parce que ce sont les seuls sur qui compter.