Le projecteur parfait pour le run & gun ? Test du Zhiyun Molus X200 RGB

Posté par PUShAUNE le 3 novembre 2025

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Alimentation avec une batterie V Lock, monture Bowens, petit, léger, RGB et puissant.
Le molus X200 a tout du projecteur parfait pour le run and gun ou les productions … non conventionnelles.
Mais est-ce que le dernier-né de Zhiyun a vraiment le potentiel de mettre vos autres lights au placard ?
On va voir ça ensemble.

Zhiyun frappe fort avec une itération de leur fameux Molus X100 qui avait déjà fait pas mal de bruit à l’époque.
Si vous me suivez mon travail, vous savez que j’adore les produits de ce constructeur puisque j’utilise à outrance leurs projecteurs ; que ce soit en studio ou sur le terrain.

Mais quand même, les Molus avait 3 axes d’amélioration qui sont corrigés avec ce nouveau 200W :

  1. Primo : la puissance et la luminosité qui sont doublés ici, ce qui va vous permettre de l’utiliser dans des situations où le soleil sera plus présent.
  2. Secondo : la fixation propriétaire qui est maintenant remplacée par une fixation Bowens et
  3. Tertio : une alimentation via des batteries VLock qui remplace les batteries propriétaires.

Alors ce projecteur je l’ai depuis plus d’un mois déjà, et je l’ai poncé.
Il m’a servis sur une grosse prod publicité, mais aussi sur le tournage d’un mini docu documentaire et j’ai même réussi à le sortir sur un zodiac en mer.

Utilisation du X200 RGB sur une prod publicitaire.

Utilisation du X200 RGB sur un Zodiac.

Et quand même, j’ai aussi organisé une session photo plus posée avec Lou pour voir ce qu’il avait dans le ventre en key light.

Taille et poids du X200 RGB

Mais trêve de bavardage et parlons encombrement.
Le X200 RGB pèse 830g pour 16,5cm par 10cm par 7,5 cm.

Alors attention, il faut ajouter aux 830g le poids de la VLock, parce que ce projecteur ne s’utilise pas seul.
Donc au final, on va plutôt dépasser le kilo.

On est donc clairement plus gros et plus lourd que son grand frère, le X100.
Mais ça reste bien plus léger que ce que fait la concurrence en matière de taille et poids à puissance équivalente.

Comparatif du X100 RGB avec le X200 RGB.

Pour info, avant d’avoir le X200, j’utilisais les VL de Ulanzi qui sont eux aussi en fixation Bowens et fonctionnent sur VLock, et la différence de taille est quand même flagrante.
On est bien plus compact avec les Molus.

Comparatif du X200 RGB avec un VL de Ulanzi.

Ce projecteur est donc parfait pour être utilisé en haut d’une perche, ou bien tenue par un assistant.
Avec lui, votre pote ne fatiguera pas trop rapidement ; et il vous remerciera de prendre soin de ses petites épaules.

Il est aussi parfait pour le run and gun ou pour une utilisation en milieu difficile, comme c’était le cas ici sur ce tournage en mer. La configuration complète a pu tenir dans un sac à dos étanche au milieu des boitiers et des optiques et on a pas eu besoin de prendre une pelicase spécialement pour lui.

Ergonomie du X200 RGB

En plus de prendre du poids et du volume, le X200 améliore grandement l’ergonomie.

Sur le principe, on reste dans la lignée des Molus. on garde un block parallélépipède rectangle avec l’insert batterie sur le coté.
Par contre, le look lui change.
On gagne un design très rétro des années 80, avec un plastique jaune délavé qui me rappel les mechas de gunbuster.
Je sais pas pourquoi, peut être le coté bulky et les angles un peu trop arrondis.

Ce X200 apporte deux grands changements : l’abandon de la batterie propriétaire pour la V Lock, et l’abandon de la monture propriétaire pour du Bowens.

Et ça change tout.

Si vous êtes vidéaste, vous avez probablement des batteries Vlock pour alimenter votre boitier, votre enregistreur et votre écran.
Et si ça n’est pas le cas, vous finirez par en acheter parce que c’est un incontournable.

Donc ici, vous allez pouvoir réutiliser ces VLock plutôt que d’acheter des batteries propriétaires qui ne fonctionnent que sur un seul type de projecteur.
Et ça c’est quand même cool, surtout maintenant que des acteurs comme Neewer proposent des batteries 99Wh compactes à des prix vraiment abordables.
Genre, j’ai pu en acheter deux pour moins de 120 €. C’est fou.
Mais bon, si vous voulez mettre une bebop à 400 € dessus, vous pouvez aussi, mais perso, en ce qui concerne l’éclairage ; je préfère utiliser des batteries milieu de gamme.

Donc très bon point pour Zhyuin coté alimentation.

Et l’autre grande avancée, c’est la fixation.
Adieu le petite monture propriétaire, et bonjour le Bowens.

Le Molus X200 est donc compatible avec tous les modificateurs de lumière opensource du marché, que ce soit leurs softbox ou bien celles de la concurrence.
Et il sera surtout compatible avec tous les modificateurs de lumière que vous possédez déjà, si vous en avez déjà acheté.

À noter quand même que le X200 est vendu avec une fresnell qui est d’assez bonne facture ; mais j’en parlerais détail plus loin dans la vidéo quand on abordera la luminosité de ce projecteur.

La cellule LED est elle protégée par un plastique brossé qui offre une première couche de diffusion.

Et en terme de boutons, on reste très simple.
En haut, vous trouverez le bouton power.

Sur le dos, vous avez deux potards et un écran LCD couleur, très agréable à utiliser.
Les deux potards ont un design et une forme différente pour que vous puissiez les différencier facilement au touché, petit détail sympathique si vous avez pour habitude de vous reposer sur votre mémoire musculaire.

Le premier potard, celui du haut, permet de naviguer dans l’écran, et le second en bas change la valeur sélectionné.
Un appui sur le potard du haut permet de passer des paliers plus rapidement
et un appui sur celui du bas permet de passer d’un mode à l’autre.

On est donc sur une interface assez simple d’utilisation.

En terme de fixation, le X200 ne propose qu’un seul pas de vis, en bas.
Par contre, il est accompagné d’un système qui l’empêche de se désaxer : et ça c’est un détail bien pensé.

Il est aussi vendu avec cet accessoire qui vous permettra de monter le X200 sur un spigot, mais aussi de le faire pivoter.

C’est personnellement lui que j’utilise quand je dois fixer ce projecteur en haut d’un monopode mais je dois avouer qu’il est un peu relou à visser à fond pour ne plus avoir de jeu.
La bague de serrage n’est pas facilement accessible et je trouve dommage qu’on ait pas de petit trous comme sur les accessoires de smallrig pour donner le dernier qurt de tour de sécurité.

Comme d’habitude avec les Molus, Zhyuin nous offre une housse de transport bien construite, et suffisamment rembourrée pour protéger votre matos.

Bon, ça c’était pour le positif, mais je note quand même deux points négatifs :

Le bouton de verrouillage de la monture s’est mis à gripper assez rapidement après ce tournage dans un haras.
Alors oui, il s’est pris pas mal de poussière pendant deux jours, mais quand même je trouve qu’il grippe un peu trop facilement.

Et aussi, quand vous appuyez sur la sécurité pour déverrouiller la platine VLock : elle saute et vous risquez de la perdre.
Ça m’est arrivé plusieurs fois de me faire surprendre et de la voir tomber par terre ; et selon où vous vous trouvez (comme dans un haras par exemple avec plein de merdes de chevaux partout), ben ça peut vite devenir désagréable ; voir gênant.

Mais mis à part ces deux points, je trouve que globalement, l’ergonomie de ce projecteur est très bonne.

Alimentation électrique

Bon, on va maintenant aborder l’alimentation.
Comment faire en sorte que l’électricité nucléaire puisse alimenter ce projecteur ?

Batterie VLock

Alors on a déjà vu qu’on pouvait venir y fixer une batterie VLock ; mais si comme moi vous utilisez une 14,8V ; ben vous serez bridé à 75% du DIM, soit une équivalence à 150W.

Double Batterie VLock

Pour débloquer le full power, il vous faudra utiliser une batterie 26V bien plus onéreuse.
Ou alors utiliser cet accessoire : le doubleur de batterie.
Avec lui, vous allez pouvoir racker 2 batteries de 14.8V et débloquer les 200W promis.

Cet accessoire est pensé pour venir se fixer sur cette barre de rallonge fournis par Zhyuin, ou bien sur un trépied ou monopode.
Attention quand même, si la section de votre monopode est trop épaisse, vous ne pourrez pas venir le fixer.
C’est pourquoi sur mon baton de lumière ; je met les batteries en bas. Ça permet de faire contrepoids mais aussi de le fixer plus facilement.

Une fois les deux VLocks installées, vous allez pouvoir les relier au projecteur avec ce cable.
Il est aussi possible d’utiliser une sortie USB C mais dans ce cas, vous serez bridé à 30% du DIM ; donc je n’en vois vraiment pas l’interêt.

Niveau qualité de fabrication, je dois avouer que cet accessoire fait un peu cheap au premier abord.
On est sur full plastique, boutons et sécurité compris.
Ça ne transpire pas la solidité, ici aussi ça grippe un peu et ici aussi, les platines sautent quand vous les déverrouillez.

Mais bon, ça reste quand même un accessoire ultra intéressant si vous devez être mobile et réactif, comme cétait le cas sur ce tournage.
Grace à lui, on a pu utiliser le X200 en lumière de débouchage sur les modèles, en pleine après-midi.

Alimentation secteur

Et enfin, la dernière manière d’alimenter le X200 est d’utiliser cet accessoire pour pouvoir le raccorder à une prise murale.

C’est un peu lourd, c’est gros, mais on s’en fout : c’est pensé pour être posé sur un trépied, dans un studio, bien au chaud.
Et le design reste raccord avec le bloc principal, donc c’est cool.

Modes disponibles

En ce qui concerne les modes disponibles, on reste assez classique ; mais avec de nouvelles options de customisation par rapport aux anciens modèles.

Mode CCT

Le premier est le mode CCT qui vous permettra de moduler la température de votre lumière de 2500 à 10000 kelins, mais aussi de jouer sur le balance Vert magenta.

Mode HSI avancé

On a ensuite le mode HSI avancé qui vous permet de sélectionner une couleur sur le cercle chromatique à 360 degrés.
À cette couleur, vous pourrez lui appliquer une DIM et une Saturation MAIS, nouveauté apportée par ce mode avancé : c’est la possibilité de paramétrer une température de couleur de base pour adapter votre couleur à un set ou à une scène éclairée en autre chose que du 5500 kelvin.

Alors oui c’est pointu comme option, mais si vous êtes en présence d’un DP un peu trop pointilleux sur la précision des couleurs ; ben vous allez pouvoir lui faire plaisir.

À noter aussi que l’écran affiche un aperçu du cercle chromatique, ce qui est très pratique.

Mode RGB

On a ensuite un mode RGB où vous pourrez entrer le code couleur de votre couleur ; pratique pour avoir la couleur exacte de la charte de votre client et ainsi respecter le travail de leur DA.

Modes FX

Et enfin, le dernier mode disponible est le mode FX.
Bon, je vais pas m’attarder dessus, je vous met à l’écran tous les modes disponibles.
Par contre, ce qui est cool ave le X200 par rapport à la concurrence, c’est quie vous allez pouvoir entrer dans un menu custom pour chaque effet et en customiser tous les paramètres.

Par exemple, pour le mode Gyrophare de police ; vous allez pouvoir choisir entre l’affichage des couleur rouge et bleu, ou bien uniquement rouge ou bleu ; mais aussi sur la vitesse de l’effet.

Et c’est pareil pour tous les autres effets où vous allez pouvoir changer les options et donc les customiser en fonction de vos besoins.

Bon par contre vous avez du voir que les typos européennes ne sont pas encodées en UTF-8.
Bon, c’est peut-être parce que j’ai un produit en avant première et que le firmware n’est pas à jour.
C’est pas dérangeant ; et ça sera surement corrigé dans une mise à jour ultérieure.

Puissance et luminosité

Bon, on va maintenant entre dans le vif du sujet et parler luminosité.
Est-ce que 200W, c’est suffisant pour faire une RIM light, une débouche ou bien une Key light ?

Pour répondre à cette question, j’ai fait des tests avec le X200 branché à 2 Vlock ; donc à pleine puissance ; avec plusieurs modificateurs de lumière pour voir ce qu’il avait dans le ventre.

Sans modificateur de lumière

Tout d’abord, sans modificateur de lumière, on obtient en CCT :

  • 10 000k : 16 400 lux
  • 5 500k : 15 400 lux
  • 2 500k : 5 380 lux

Et en RGB :

  • R : 655 lux
  • G : 3 020 lux
  • B : 4 700 lux

Avec la Fresnel vendue en kit

J’ai ensuite voulu tester avec la fresnell vendu en kit et avec elle, on vient booster la luminosité.
En CCT, on obtient :

  • 5 500k : 26 700 lux
  • 2 500k : 14 800 lux
  • 10 000k : 28 700 lux

Et en RGB :

  • R : 1 690 lux
  • G : 8 030 lux
  • B : 18 700 lux

Avec un bol ultra réfléchissant

J’ai ensuite voulu booster au maximum la luminosité, et j’ai donc sorti le bol ultra réfléchissant de Zhiyun et là, on obtient des chiffres vraiment bon :

  • 2 500k : 36 700 lux
  • 5 500k : 68 100 lux
  • 10 000k : 72 900 lux

Et en RGB :

  • R : 3 515 lux
  • G : 25 700 lux
  • B : 39 600 lux

Ce qui est quand même assez ouf, surtout pour un projecteur aussi petit, sur batterie.
En vrai, ce petit bol ultra réfléchissant, il paye pas de mine mais je vous le conseille clairement.
C’est peut être le meilleur rapport prix / luminosité du marché, toutes marques confondues.

Avec un bol simple

En comparaison, si vous prenez un bol simple, on obtient :

  • 10 000k : 32 800 lux
  • 5 500k : 30 800 lux
  • 2 500k : 16 300 lux

Et en RGB :

  • R : 1 440 lux
  • G : 7 085 lux
  • B : 16 300 lux

Avec une softbox de 40cm

En CCT :

  • 2 500k : 2 098 lux
  • 5 500k : 3 870 lux
  • 10 000k : 4 110 lux

En RGB :

  • R : 277 lux
  • G : 1 300 lux
  • B : 2 030 lux

Avec softbox de 40cm + nid d’abeille

En CCT :

  • 10 000k : 3 255 lux
  • 5 500k : 3 080 lux
  • 2 500k : 1 670 lux

En RGB :

  • R : 220 lux
  • G : 1 030 lux
  • B : 1 620 lux

Avec softbox de 60cm + nid d’abeille

En CCT

  • 2 500k : 1 250 lux
  • 5 500k : 2 365 lux
  • 10 000k : 2 500 lux

En RGB

  • R : 179 lux
  • G : 855 lux
  • B : 1 700 lux

Avec softbox de 60cm

En CCT :

  • 10 000k : 4 150 lux
  • 5 500k : 3 930 lux
  • 2 500k : 2 125 lux

En RGB :

  • R : 1 490 lux
  • G : 1 300 lux
  • B : 2 020 lux

Bon du coup, est-ce qu’il est assez puissant ce X2200 ou pas ?

En lowlight, comme sur ces images. Aucun soucis. Vous pourrez même l’utiliser en RGB ; là où il a le moins de luminosité.
Idem en intérieur, ça passe crème.

Par contre, en extérieur avec un fort soleil ; vous ne pourrez l’utiliser qu’en débouchage pour de la petite zone ; comme vous pouvez le voir ici.
Ou bien pour venir créer une RIM Light comme là.
$Ou une débouche sur de l’interview run and gun comme sur un salon par exemple.

Mais ne vous attendez pas à pouvoir éclairer un sujet en pied, le X200 n’est clairement pas assez lumineux pour ça.

Autonomie du X200 RGB

Bon, ça va être compliqué de parler d’autonomie ici puisque que ça va beaucoup dépendre de la capacité de votre batterie vLock.
J’ai quand même fait des tests avec une 99Wh 6 800mAh ; puisque que c’est, je pense, les plus répandues parmi les vidéastes.

Donc avec une VLock banchée en direct sur le projecteur (et donc bridé à 75%), j’ai pu tenir 40 minutes d’affilé en mode CCT à 5500 kelvin.

Et avec deux batteries rackées et une utilisation à 100%, j’ai tenu un petit peu plus d’une heure.

On a donc une autonomie acceptable ; mais là encore c’est difficile d’en parler ici puisque ça va beaucoup dépendre de vos VLock.

Ce qui est quand même positif, c’est que vous allez pouvoir tirer parti de votre parc batterie pour booster l’autonomie de votre projecteur. Vous ne serez donc plus cantonné au 23 minutes d’utilisation des générations précédentes.

Chauffe

Et en ce qui concerne la chauffe, vous imaginez bien que 200W condensés dans un aussi petit volume ; ben ça chauffe.
Alors oui ça chauffe, mais ça ne surchauffe pas.
Le X200 dispose de pas mal d’aérations, et surtout d’un énorme ventilateur.
Idem pour le block d’alimentation qui propose son propre ventilateur.

Donc même si le ventilateur devient chaud, je n’ai personnellement jamais eu de soucis de surchauffe ; et ce même à 100% du DIM.

Bruit

Et le bruit dans tout ça ?
Parce qu’avec un ventilateur aussi gros, ben on peut craindre d’avoir du bruit parasite.
Alors oui, il y en a. Mais clairement, ça passe.
Il reste discret et s’enlève très facilement en post prod, voir même ne s’enregistre pas si vous utilisez des micro comme les picomics ou les DJI mics.

En extérieur, il ne s’entendra pas plus que ça.
Et en intérieur, si le projecteur n’est pas trop près de votre micro, ça passe.

Prix & accessoires

Bon, il est d’aborder le point qui fâche : le prix.

Le X200 RGB est vendu 499 €.
Pour ce prix, vous aurez droit au Molus, à l’adaptateur secteur, à la Fresnell, à l’adaptateur de fixation et à la housse de transport.

Et il vous faudra ajouter 100 € pour avoir en option l’adaptateur 2 Vlock et le tube d’extension.

Alors, je dois vous avouer que le pack de base, je ne le trouve pas très interessant.
Pour moi, ce qui fait l’interet du X200, c’est la possibilité d’utiliser 2 Vlock pour l’utiliser à pleine puissance.

Mais 100 € pour un accessoire en plastique et un tube pas ouf, c’est cher payé.
Par ce que oui, je vous ai pas parlé de cet extension pole, mais franchement, je suis sur qu’elle va casser au bout de 3 utilisations.
Le système de vissage comme ça, c’est vraiment pas costaud.

Par contre, j’ai pu vous procurer un coupon de 10% auprès de Zhyuin.
Avec lui, le X200 RGB tombe à 449 € et la version combo à 539 €.

Donc au final, c’est comme si vous payez 39 € le pack 2 Vlock ; et là ça devient intéressant.

À noter aussi que ce projecteur existe en version bicolore au prix de 399 € ou 549 € en mode combo.
Donc si vous n’avez pas l’utilité du mode RGB, vous pouvez rester sur cette configuration là et faire encore plus d’économies.

Conclusion

Bon, il est temps de conclure !

Franchement, le Molus X200 RGB, c’est un excellent produit.
Je l’ai pas mal utilisé ces dernières semaines : sur la prod vidéo où on devait aller vite et setup les lights en quelques minutes, et aussi sur des sessions photo en low light, où il s’est montré juste parfait pour de la key light, de la rim light, ou encore pour créer des ambiances plus subtiles.

En conditions lumineuses, il est un peu plus limité, mais il reste redoutable en rim light ou en débouchage ciblé.
Clairement, il a la puissance qu’il faut pour la majorité des situations de tournage ou de shooting un peu dynamiques.

Et surtout, le combo V-Lock + monture Bowens, c’est un vrai game changer.
Fini les systèmes propriétaires : on peut enfin utiliser les batteries et les modificateurs qu’on a déjà.
Et rien que pour ça, Zhiyun a tout compris.

Côté accessoires, par contre, il y a encore du boulot.
Le plastique des adaptateurs fait un peu cheap, le doubleur de batteries mérite mieux, et la barre d’extension… disons qu’elle inspire pas une confiance folle.
C’est clairement l’axe d’amélioration principal qu’a Zhiyun pour ces prochains produits.

Aussi le tarif peut sembler un peu élevé, mais honnêtement, si vous êtes pro, vous allez vite le rentabiliser.
Il est polyvalent, utilisable en studio comme sur le terrain, et il s’adapte à plein de configurations.
C’est le projecteur parfait pour un photographe ou un vidéaste qui veut mutualiser son matos, ou pour ceux qui tournent en mode run and gun.

Bref : en ce qui me concerne, j’ai déjà assimilé ce X200 dans mon parc lumière et je l’utilise régulièrement sur mes prods.
Zhiyun est sur la bonne voie — et s’ils continuent dans cette direction, on risque encore d’avoir de très belles surprises.

Voilà, vous savez tout sur ce Molus X200 RGB.
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